AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.33/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 12/08/1901
Mort(e) le : 13/12/2001
Biographie :

Gabrielle Ferrières, née Gabrielle Cavaillès, est une résistante française.

Elle est la sœur aînée de philosophe Jean Cavaillès (1903-1944) et l'épouse de résistant Marcel Ferrières (1897-1977).

Elle s'engage dans le mouvement Libération-Nord. Elle est arrêtée à Paris le 28 août 1943 en compagnie de son époux et de son frère. Elle est conduite à l'hôtel Cayré, boulevard Raspail, salle d'interrogatoire et de torture de la Gestapo à Paris. Ils sont ensuite conduits tous les trois à Fresnes, où Gabrielle restera cinq mois avant d'être libérée, alors que Marcel Ferrières est déporté à Buchenwald.

Ce n'est qu'à la fin de juin 1945 que le ministre de la Guerre l'informe que Jean Cavaillès a été condamné à mort par le tribunal militaire d'Arras au début de l'année 1944.

Elle devient membre à la fin de la guerre de l'Amicale des prisonnières de la Résistance, à l'origine de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) dont elle a été secrétaire générale de 1949 à 1953/1955. Elle s'est occupée activement de l'accueil des anciennes déportées.

Elle est l'une des premières écoutantes de SOS Amitié. En 1950, paraît son premier livre qui est une biographie de Jean Cavaillès.

"Sauras-tu me reconnaître... : Essai sur la solitude" (1973) a obtenu le Prix Henri Amic de l'Académie Française en 1974.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Gabrielle Ferrières   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Jean Cavaillès fut arrêté par la Gestapo en août 1943, torturé, condamné à mort et exécuté cinq mois plus tard, en février 1944. Lorsque ses juges lui demandèrent d’expliquer ses mobiles, il dit :
« qu’il était fils d’officier, qu’il avait appris de son père à aimer son pays, et qu’il avait trouvé dans la continuation de la lutte un apaisement à la douleur de la défaite ». Il dit aussi « combien il aimait l’Allemagne de Kant et de Beethoven — et, développant sa position, il démontra qu’il réalisait dans sa vie la pensée de ces maîtres allemands »
Commenter  J’apprécie          90
Arrivé vers la mi-Février, il devait rester deux mois en Angleterre. Il était parti, sans beaucoup d'illusions sur les milieux français de Londres. Mais ce contact avec la France libre le déçut, cependant rapidement. La légèreté des bavardages - cette"mentalité d'émigrés" dont il me parlait avec mépris - "l'esprit de chapelle" de tout ce clan gaulliste, ces "femmes qui portaient des croix de Lorraine jusque sur leurs chapeaux" - et, surtout, les calculs et les ambitions - la basse politique qui aboutit au comité d'Alger - scandalisèrent le soldat qu'il restait.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gabrielle Ferrières (8)Voir plus

¤¤

{* *}