— Ne me touchez pas, murmura-t-il en faisant un bond en
arrière.
Son visage n’exprimait plus aucune douceur.
— Pas encore, précisa-t-il.
Ce fut comme si elle avait reçu une gifle. Elle laissa retomber sa main. Elle tenta de résister à la honteuse vague de plaisir qui l’envahissait dès qu’elle s’approchait de cet homme. La chaleur qu’il dégageait, le silence… Elle en perdait la tête.
Il lui aurait suffi d’un pas, un seul… Elle le désirait terriblement, mais il semblait déterminé à la repousser.
— J’ai le droit de respirer, au moins ? demanda-t-elle sèchement.
Il eut un petit sourire en coin qui adoucit un peu son expression féroce.
— À condition de ne pas faire de bruit, répondit-il.
— Vous êtes un amour, ironisa-t-elle.