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Citation de zoe18


zoe18
27 décembre 2014
Je… je n’ai rien trouvé à lui répondre. Nous avons continué à nous balancer en rythme. Sa main a glissé dans mon dos et s’est arrêté tout en bas, mais il ne m’est pas venu à l’esprit de la chasser comme je l’avais fait pour l’autre garçon.
- Eh bien ? a-t-il insisté.
J’ai décidé d’opter pour la franchise.
- Oui, j’y ai pensé.
- Moi aussi, a-t-il murmuré.
Mes genoux flageolaient.
- Tu veux dire…
- Que je veux savoir si la réalité vaut l’imagination ?
Oui
Ici ? Maintenant ? En public ? Ma première réaction a été la panique. Ma deuxième… encore plus de panique.
- Mais ce n’est pas obligé, a-t-il ajouté sèchement.
J’ai senti son étreinte se relâcher, comme s’il avait l’intention de me lâcher.
- J’ai l’habitude d’effrayer les gens, mais pas dans ce domaine !
Ça a été à mon tour de resserrer mon étreinte pour le forcer à rester contre moi.
- C’est juste que … eh bien, je n’aie jamais …
Il m’a considérée, à la fois confus et incrédule :
- Tu n’es pas en train de me dire que personne ne t’a jamais embrassée ?
J’ai serré les mâchoires. La perplexité dans sa vois étais presque insultante.
- Si, et alors ?
Il a fait un geste des épaules.
- Alors rien. Je suis surpris, c’est tout. Vu que tu es…que tu es toi.
Insultant, exactement.
- Que je suis moi ?ai-je demandé avec aigreur.
- Oui. Sexy.
Minute. Moi, « sexy » ?
Il s’est mis à rire.
- Attend un peu : personne ne te l’a dit jamais dit non plus ?
Je me suis contentée de secouer la tête.
- Alors de toute évidence, tu as passé tout ton temps avec des idiots.
De nouveau, il a posé les yeux sur la bouche.
- Je vais t’embrasser, Ali.
De nouveau, j’ai pensées : ici ? maintenant ? Et, de nouveau, j’ai paniqué et mes pensées se sont emmêlées.
- Mais… peut-être que je ne saurai pas m’y prendre, et nous ne nous connaissons pas très bien, et ne… et je ne… nous ne devons pas…
Les mots se précipitaient hors de ma bouche, mais rien de cohérent n’en sortait.
- Je crois que je. Et que tu. Et que nous pouvons.
Là-dessus, il a incliné la tête et a posé ses lèvres sur les miennes. J’en ai eu le souffle coupé.
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