Son roman se voulait une dissection des années SOS Racisme, et la phrase de Finkielkraut narguait le lecteur en exergue : -L'antiracisme est le communisme du XXIe siècle- On suivait les deux héros de ce drame depuis leur prime jeunesse. Le Juif s'assimilait, travaillait à l'école, brillait, réussissait, gagnait de l'argent, mourait. L'Arabe se communautarisait, devenait un cancre, chutait, fréquentait les mosquées salafistes, tuait. C'était manichéen, mais d'une étonnante acuité.
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