La librairie est par ailleurs une profession d’une grande humanité qui ne pourra être rabaissée outre mesure. Les grandes entreprises ne pourront jamais anéantir les petites librairies indépendantes comme elles l’ont fait des épiciers et des laitiers. Mais les journées d’un libraire sont très longues – je ne travaillais qu’à temps partiel, mais mon employeur, lui, faisait des semaines de soixante-dix heures, sans compter les expéditions pour aller acheter des livres -, et c’est une vie qui use la santé.