Leoni savait tout ce qu'il fallait éviter et tout ce qu'il fallait observer pour maintenir la paix de l'âme et le bien-être du corps. Il me le dictait avec sa tendresse adorable; et, soumise à lui comme l'esclave à son maître, je ne contrariais jamais un seul de ses désirs. Ainsi il disait que l'échange des pensées de deux êtres qui s'aiment est la plus douce des choses, mais qu'elle peut devenir la pire de toutes si on en abuse. Il avait donc réglé les heures et les lieux de nos entretiens.