De quelque sorte qu'elles soient, George Sand n'aime pas les superstitions. Il n'est pas légitime, répète-t-elle dans la préface, de croire au merveilleux, aux actions des génies et des fées, aux phénomènes qui ne sont surnaturels que parce qu'on ne se les explique pas. En revanche, il ne faut pas cesser de travailler à enchanter le réel par le pouvoir de l'imagination et du rêve, facultés puissantes qui rendent l'existence à sa nature vraie, profondément poétique.
Martine Reid (avant-propos)