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4/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/07/1867
Mort(e) le : 21/07/1942
Biographie :

Georges Berr est un acteur qui fut membre et sociétaire de la Comédie-Française de 1886 à 1923.
Connu également sous les pseudonymes de Colias et Henry Bott, il est aussi l'auteur de plusieurs pièces de théâtre, notamment en collaboration avec Louis Verneuil.


Source : Wikipedia
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Avec « Mon Crime », François Ozon revisite le théâtre de boulevard en y injectant un discours « post-MeToo ». Le réalisateur continue son histoire d'amour avec le théâtre en adaptant une pièce de Louis Verneuil et Georges Berr. Madeleine aspirante comédienne est accusée du meurtre d'un riche producteur et Pauline, sa meilleure amie, avocate en devenir, décide de prendre sa défense lors d'un procès. Sous la lumière des projecteurs, la vie des deux amies va radicalement changer. François Ozon s'amuse avec les codes du théâtre de boulevard et multiplie les clins d'oeil aux problématiques d'aujourd'hui. Pour nos critiques, le film est un grand moment de divertissement malgré quelques réserves. Retrouvez-nous aussi sur... Instagram : https://www.instagram.com/telerama TikTok : https://www.tiktok.com/@teleramafr Twitter : https://twitter.com/Telerama Facebook : https://www.facebook.com/Telerama

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
C'était le 13 septembre 1906. J'avais treize ans et, depuis une dizaine d'années, l'idée bien arrêtée de faire du théâtre.
Je me décidai enfin à m'en ouvrir à mon père et le suppliai de me retirer du lycée.
Mon père hésita entre trois réponses : un haussement d'épaules, deux gifles, le calcul rapide de ce qui lui coûterait la transformation de mon externat libre en un internat définitif....
Il en choisit une quatrième : le jour même, la Comédie-Française fêtait les vingt ans de services de Georges Berr et lui faisait jouer, en matinée, "le barbier de Séville" et "Gringoire", et, le soir, sa propre pièce : "l'irrésolu".
Mon père me mena aux deux représentations et puis il me dit, dans la voiture qui nous ramenait à la maison :
- Voilà ce que c'est que de faire du théâtre. Réfléchis. T'en sens-tu capable ?...
Je ne répondis pas, mais je continuai ma troisième A, docilement
Du temps passa.
Je commençai à sortir seul, l'après-midi du moins.
Et, chaque fois que je voyais, soit le jeudi, soit le dimanche, en matinée, Georges Berr affiché rue de Richelieu, je me précipitais aux guichets, je me payais un parterre de 4 francs 50, et j'allais écouter, comme on entend la messe, "l'étourdi", "les précieuses", "l'amour veille", "Dagobert"....
Auteur et acteur, il incarnait pour moi le théâtre.....
(extrait de "La Petite Illustration" où Louis Verneuil explique sa passion pour le Théâtre et raconte sa rencontre avec Georges Berr)
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Rabusset.- Taisez-vous. Et cessez de railler et d'égarer la justice.
Je vais vous le raconter, moi, le drame du boulevard d'Argenson.
Madeleine.- Vous me ferez plaisir.
Rabusset.- Vous n'avez plus le sous. Les huissiers se succèdent à votre porte
Demain, ce sera la saisie, l'expulsion, le pavé de la rue.
Vous rencontrez Montferrant. Il a connu votre père. Ah ! je suis renseigné, moi !
Vous pleurez misère. Vous l'apitoyez.
Et désirant vous venir en aide, car sa bonté est infinie, il vous convoque chez lui le samedi, à 3 heures.
Vers midi, par un moyen qui m'échappe encore, vous apprenez qu'il a touché 300.000 francs le matin même.
La résolution tragique s'impose à votre esprit.
Vous prenez votre révolver et vous vous rendez à Neuilly.
Par un autre moyen qui m'échappe encore, vous éloignez le valet de chambre.
Vous voilà seule en face du grand financier, dans sa villa déserte, entourée d'un immense jardin. Et la maison du concierge est à 80 mètres.
L'occasion est favorable. L'argent est là, à portée de votre main. Il vous tente.
Il vous appelle. Vous ne résistez plus.
Vous tirez !
Et voilà une criminelle de plus !.....
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A Paris, rue Jacob, au cinquième étage d'un modeste immeuble.
L'une des deux pièces qui composent le logement de Madeleine Verdier et de Pauline Mauléon.
Au fond, à gauche, porte sur un petit vestibule qui donne sur le palier.
A droite, premier plan, porte sur la chambre à coucher.
A gauche, premier plan, une fenêtre sur la rue.
Dans le coin, au fond à droite, un grand divan qui, lorsqu'on le découvre, peut servir de lit.
Trois chaises, une table, une coiffeuse, des livres, une machine à écrire et un grand meuble servant à la fois de buffet et de bibliothèque.
Il est environ 5 heures de l'après-midi.
Pauline est une jeune femme pas jolie, mais l'air intelligent et gai.
Elle est vêture très modestement.
Pistole est un gros homme très vulgaire.
Il a son pardessus et, tout en parlant, enlève et remet constamment son chapeau.
Au lever du rideau, Pauline et Pistole, tous deux debout au centre de la scène et séparés par une table, sont en grande discussion.....
(lever de rideau de la pièce extraite du numéro 347 de "La Petite Illustration" parue le 19 Mai 1934)
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Le bureau de Colette Bolbec. Ameublement assez sévère, mais élégant.
Au fond, vers la droite, portes à deux battants donnant sur l'anti-chambre.
Au fond, vers la gauche, porte à deux battants donnant sur le salon d'attente des visiteurs.
A gauche, premier plan, porte à un battant donnant sur le bureau de Valentin.
A droite, premier plan, porte à un battant donnant vers le reste de l'appartement d'Edmond et Colette.
A gauche, de profil, le bureau de Colette.
A côté, face au public, un bureau plus petit, celui de Valentin.
Un grand portrait de Colette, en robe d'avocat et en toque, est accroché au mur, en évidence.
Vers quatre heures de l'après-midi.
Au lever du rideau, la scène est vide. Sonnerie du téléphone.
Edmond entre de droite et va répondre.....
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N’est-il pas possible, en 1935, de mener sa carrière, sa vie de femme, en toute l
égalité ?
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Les coupables qui nient, c’est ennuyeux, mais les innocents qui s’accusent, c’est exaspérant !
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