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3.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/07/1867
Mort(e) à : Paris , le 21/07/1942
Biographie :

Georges Berr est un acteur qui fut membre et sociétaire de la Comédie-Française de 1886 à 1923.
Connu également sous les pseudonymes de Colias et Henry Bott, il est aussi l'auteur de plusieurs pièces de théâtre, notamment en collaboration avec Louis Verneuil.


Source : Wikipedia
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Avec « Mon Crime », François Ozon revisite le théâtre de boulevard en y injectant un discours « post-MeToo ». Le réalisateur continue son histoire d'amour avec le théâtre en adaptant une pièce de Louis Verneuil et Georges Berr. Madeleine aspirante comédienne est accusée du meurtre d'un riche producteur et Pauline, sa meilleure amie, avocate en devenir, décide de prendre sa défense lors d'un procès. Sous la lumière des projecteurs, la vie des deux amies va radicalement changer. François Ozon s'amuse avec les codes du théâtre de boulevard et multiplie les clins d'oeil aux problématiques d'aujourd'hui. Pour nos critiques, le film est un grand moment de divertissement malgré quelques réserves. Retrouvez-nous aussi sur... Instagram : https://www.instagram.com/telerama TikTok : https://www.tiktok.com/@teleramafr Twitter : https://twitter.com/Telerama Facebook : https://www.facebook.com/Telerama

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
A Elvire,
Le vingt-quatre novembre. Un mercredi. Quatre heures.
Froid. Beaucoup de retard. Le train de Bucarest.
Paraît enfin. Butoir. Long sifflet. Les freins pleurent.
C'est Paris, ou, du moins, c'est la gare de l'Est.

Foule. Vais-je te voir ? Je te connais à peine.
Et ne revois que mal ton sourire ingénu.
Mais voici qu'une main se pose sur la mienne,
Et tu dis : "C'est gentil, monsieur, d'être venu !..."

Auto. Place Vendôme. Hôtel. "Que je répète
Demain ?...Non, laissez-moi me reposer demain !...
Si vous saviez mon trac, c'est fou, j'en perds la tête,
Ne pourrais-je pas jouer votre pièce en roumain ?..."

Michel. Vingt-deux décembre. Invités. Générale.
Paris t'attend, sourcils froncés. L'un dit, tout bas :
"Il paraît qu'elle est bien". On rit et, dans la salle,
Chacun pense : "Impossible !... On ne la connaît pas !..."

Trois coups. Puis tu parais. Stupeur. "C'est incroyable !...
Elle n'est pas française, et pourtant, c'est exquis !..."
Puis on crie : "Étonnante... unique... incomparable..."
Trois actes. Minuit sonne. Et Paris est conquis.

Clair et rebondissant sur sa triple voyelle,
En quatre jours, ton nom sonne à tous les échos.
Paris s’enorgueillit d'une étoile nouvelle :
Hier, c'était Réjane ; aujourd'hui, Popesco....
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A Paris, chez le comte de Varigny. Un grand salon-bureau, au rezde chaussée de son hôtel particulier, avenue du Parc-Monceau. Installation luxueuse et de grand goût, mais extrêmement sévère.
Des tapisseries foncées au mur. Des meubles sombres.
Au fond, au milieu, exactement face au public, une fenêtre qui donne sur la rue.
Trois portes, chacune à deux battants :
à gauche, pan coupé, porte sur l'antichambre,
à droite, pan coupé, porte vers les appartements du comte,
à droite, premier plan, porte donnant sur un grand salon.
Au milieu de la scène, parallèle à la rampe, un très grand bureau.
Son fauteuil est derrière, bien face au public, de façon que le comte, en s'y asseyant, se trouve dos à la fenêtre.
Le 29 avril, vers 11 heures du matin. Soleil.
Au lever du rideau, la scène est vide.
La porte de gauche s'ouvre et Julien introduit Delabudelière, petit homme timide et modeste, en pardessus gris.
Il a un chapeau melon à la main et une serviette de maroquin noir sous le bras....
(lever de rideau de la pièce extraite du n° 354 de "La Petite Illustration" parue le 13 octobre 1934)
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Au lever du rideau, Larnois, seul, assis à la table qui est presque au milieu de la scène, légèrement vers la gauche, lit un journal devant deux couverts encore intacts.
Au fond, à gauche de la porte sur la rue, le monsieur seul est en train de déjeuner.
A droite, les deux joueurs de belote, assis l'un en face de l'autre, font une partie.
Larnois regarde l'horloge qui est au dessus de la salle de billard, regarde sa propre montre et jette le journal avec colère.
Larnois.- C'est effrayant ! Ah les femmes ! Quel sexe !
La serveuse, s'approchant de lui .- Pardon ?...
Larnois .- Rien. 1 heure 11 ! C'est tout de même extraordinaire !...
La serveuse .- Mais non, ce n'est pas extraordinaire ! C'est tous les jours qu'elle vous fait attendre comme cela ! Voulez-vous que je vous serve ?....
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L'auteur prie instamment les comédiennes qui jouent le rôle de Catherine Vidal de ne prendre aucun accent étranger. Si la merveilleuse créatrice du personnage l'interprète avec l'accent roumain, c'est que Mme Elvire Popesco ne saurait parler le français d'une autre manière.
Et cette manière est, chez elle, ravissante. Mais chez elle seulement.
Un accent est indispensable dans "ma cousine de Varsovie", et dans "pile ou face", nécessaire dans "tu m'épouseras", admissible dans "la joie d'aimer".
Il est inutile et parfaitement injustifié dans "madame Vidal".
(N.B. de l'auteur extrait de "La Petite Illustration" n°367 du 20 avril 1935)
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A Nice. Un salon dans la villa des Ancelot.
Ameublement très élégant.
A droite premier plan, une large fenêtre, dont le balcon domine une claire perspective de Riviera.
Au fond, au milieu, en haut de trois marches, porte vitrée à deux battants, sur le vestibule.
Au fond, à gauche, en pan coupé, porte pleine à deux battants, sur un petit salon voisin.
A gauche, premier plan, porte vers les étages supérieurs.
A droite, une table-bureau. A gauche, canapé, guéridon, fauteuils.
En mars, le matin, grand soleil.
Au lever du rideau, BoisRobert, assis, est seul en scène.
Il tire sa montre, se lève, fait quelques pas, va regarder par la fenêtre, revient.
Lorsque la porte de gauche, pan coupé, s'ouvre Chardonne entre....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n°430 parue le 26 février 1938)

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De nos jours, en juillet. Le premier acte se passe à Paris. Le deuxième et le troisième à Cabourg.
A paris, chez les Vidal. Un grand salon élégant. Au fond, à gauche, une porte donne sur l'antichambre ; au fond, à droite, une autre sur un petit salon.
A gauche, au premier plan, une porte donne sur le reste de l'appartement.
A droite, toujours au premier plan, une fenêtre donne sur la rue ensoleillée.
Au lever du rideau, la scène est vide.
Guillaume, maître d'hôtel, d'une cinquantaine d'années, introduit Brézolles, encore jeune, très élégant.
Tous deux entrent du fond ...
Brézolles .- Madame n'est pas là ?
Guillaume .- Non, monsieur.
Brézolles .- A quelle heure est-elle sortie ?
Guillaume .- Vers 2 heures.
Brézolles .- Et il en est 5. Qu'est-ce qu'elle peut faire ? Où peut-elle être ?
Guillaume, geste d'ignorance .- Ça, monsieur, je ne sais pas.
Brézolles .- C'est dommage. Si vous aviez pu me renseigner, je vous aurais volontiers donné 100 francs. Et puis ça m'aurait fait plaisir de pouvoir me l'imaginer partout où elle est, de la suivre pas à pas dans sa journée.
Guillaume .- Dans ces conditions, je tiens à être agréable à monsieur : je sais où est madame ...
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