Constamment, sans la moindre interruption, tombait du ciel jaune obscurci une pluie de fin du monde faite de terre, de branches, de pierres, de poutres, d'armes brisées, de morceau de métal, de fragments humains. Il n'était pas question d'un autre mouvement humain. Toute présence humaine se trouvait réduite à une terreur terrée. Sur tout être vivant non encore volatilisé, écrasé, la violence jamais connue du déchaînement produisait un effet de constriction des vaisseaux sanguins qui abolissait toute volonté, toute autre sentiment que la terreur animale, ...