Les dix milles dharmas sont vides d’un soi : autrement dit, tous les phénomènes qui composent ce monde sont vides d’une identité durable, vides d’existence réelle (l’expression chinoise « dix mille choses » désigne tout ce qu’il y a dans le monde. Il s’ensuit dès lors que les catégories pourtant conformes au Dharma du Bouddha, établies par l’analyse prônée par le Bouddha, tombent.