J'étais devenu compagnon, je commençais à mieux gagner ma vie (...)
Je continuais à me bourrer de lectures. De la sorte, je vivais en rêve. La vie autour ne me semblait pas encore la vraie vie. Je croyais n'être enfermé que dans du provisoire. J'espérais voyager, en connaître une autre, la vraie, sortir des pays industrialisés. En attendant il y avait celle des jours de fête et du dimanche, les sorties des jeunesses libertaires. (p.56)