Le dauphin et la dauphine s'astreignaient à suivre un cérémonial suranné où les repas pris en public constituaient toujours une attraction très prisée. « Les huissiers, écrit Mme Campan, laissaient entrer tous les gens proprement mis, ce spectacle faisait le bonheur des provinciaux ; à l'heure des dîners, on ne rencontrait dans les escaliers que des braves gens qui, après avoir vu la Dauphine manger sa soupe, allaient voir les princes manger leur bouilli et qui couraient ensemble à perdre haleine pour aller voir Mesdames manger leur dessert. »