Ses cheveux maintenant se nouent comme un feuillage
Qui jusqu’au bout de l’eau, sans fin, se ramifie.
Ophélie est trop morte, elle se liquéfie…
Les bagues ont quitté ses mains devenant nulles ;
Ses derniers pleurs à la surface font des bulles ;
Ses beaux yeux, délogés des chairs qui sont finies,
Survivent seuls, au fond, comme deux actinies.
Et ses cheveux verdis, dont la masse persiste
Dans les herbes aquatiques qui leur ressemblent,
Sont si dénaturés d’avoir trempé qu’ils semblent
Un fouillis végétal issu de cette eau triste
Les vies encloses, III