Il n’était pas en train, mécontent de lui et de la tournure de l’enquête. Il en voulait particulièrement à Philippe Liotard, qui l’avait obligé à abandonner ses méthodes habituelles et à mettre, dès le début, tous les services en mouvement.
Maintenant, trop de gens s’occupaient de l’affaire, qu’il ne pouvait contrôler personnellement, et celle-ci se compliquait comme à plaisir, de nouveaux personnages surgissaient, dont il ne savait à peu près rien et dont il était incapable de deviner le rôle.
Par deux fois, il avait eu envie de reprendre l’enquête à son début, tout seul, lentement, pesamment, selon sa méthode favorite, mais ce n’était plus possible, la machine était en marche et il n’y avait plus moyen de l’arrêter.