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Citation de Woland


[...] ... Katia Storm se tourna vivement vers le capitaine. Evjen, qui disait quelque chose à sa compagne, s'interrompit au milieu d'un mot. Schuttringer, lui, reposa la serviette qu'il venait de saisir, demanda :

- "Que se passe-t-il ?"

Petersen fit quelques pas dans la direction de la porte, distingua la veste blanche du steward, qui se tenait debout contre la cloison, dans le couloir, en face de la porte ouverte du conseiller de police.

Le steward se couvrait la figure de son bras replié, se tassait sur lui-même, semblait faire un effort pour repousser le mur. C'était lui qui avait crié. Mais il n'était plus capable de le faire. Ses jambes mollissaient.

Le capitaine franchit le reste du chemin en courant. Arrivé à la porte, il s'arrêta net, les poings serrés, les mâchoires dures.

Est-ce qu'il ne s'était pas attendu à quelque chose de semblable ?

La couverture avait glissé du lit sur le sol. Le matelas était de travers, les draps roulés en boule, tachés de sang. Il y en avait un sur le visage de Sternberg, comme si on eût voulu le faire taire.

Et au milieu de la poitrine, découverte par le pyjama déboutonné, deux ou trois entailles, des taches rouges, des traces de doigts sanglants.

Un pied nu dépassait du lit, livide, que Petersen n'eut besoin que de frôler pour avoir la certitude de la mort. ... [...]
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