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Critiques de Georges Valance (4)
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Thiers : Bourgeois et révolutionnaire

Thiers débarque à Paris un diplôme de droit en poche. Très ambitieux il commence par se faire connaître dans le milieu journalistique. Progressivement il tisse un réseau de relations (baron Laffitte, prince de Talleyrand). En juillet 1830 lors de la révolution des trois glorieuses Thiers occupe une place de choix et permet l'accession au trône de Louis Philippe. Il ne quittera plus le sommet du pouvoir. Il sera le fossoyeur de la Commune de Paris.

Cette biographie se lit facilement. Elle est très intéressante. L'auteur révèle bien la personnalité complexe de ce bourgeois conservateur qui occupa les plus hautes fonctions au sommet de l'Etat.
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La légende du franc : De 1360 à demain

Nous sommes maintenant passés à l'euro, et le franc nous parait déjà loin. Mais ce livre, lu il ya quelques années, reste d'actualité. Car l'auteur nous montre qu'un élément aussi indispensable à notre quotidien, aussi "évident" que la monnaie , est le produit d'une longue histoire aucours de laquelle le franc n'a eu que la valeur et le rôle que l'on a bien voulu lui accorder.
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Haussmann le grand

Grâce à ce bouquin, j'ai appris que les emplois aidés ont déjà existé au XIXème siècle, c'était en 1848. Cela s'appelait les ateliers nationaux ; une structure éphémère, 3 mois uniquement. En revanche, les travaux de construction et modernisation de la capitale pendant le Second Empire ont donné du travail à 80 000 ouvriers pendant 17 ans. Des vrais emplois pour des maçons, charpentiers … ce n'était pas des emplois aidés !



En fait, en ouvrant la biographie d'Haussmann, je me suis posé la question suivante : comment ces gigantesques travaux ont-ils été possibles ? Eléments de réponse après lecture :



Haussmann, bourreau de travail, a su s'entourer de professionnels compétents et fidèles.

La révolution industrielle a permis de tailler et de hisser la pierre avec des moyens mécaniques.



La croissance a permis de renflouer les caisses de l'Etat.



Napoléon III et le baron Haussmann, même projet, même combat, à l'exception de quelques épisodes isolés. L'état a créé le cadre législatif pour exproprier, indemniser et aussi pour emprunter les sommes nécessaires. D'ailleurs l'époque a connu un autre exploit mémorable : le Canal de Suez - Ferdinand de Lesseps.



Cependant, la transformation de Paris a été contestée pour plusieurs raisons :



L'excès de la ligne droite (monotonie des nouvelles voies)



La destruction du patrimoine : l'exemple le plus notable est l'Ile de la Cité



Le financement par la dette, ses dérapages, les spéculations



Pour revenir à la biographie : le destin du baron – voilà une histoire classique, une montée en puissance suivi d'une chute. L'auteur nous offre un riche portrait de Georges Eugène H. Il cite abondamment ses Mémoires, où il se donne le beau rôle en s'attribuant certaines décisions et exploits.



Avant de passer aux choses sérieuses, je veux dire aux grands travaux, le lecteur doit patienter jusqu'à la page 180 (la moitié du bouquin). George Eugène H passe d'abord 17 ans au service de l'Etat dans des postes subalternes, en sillonnant les préfectures de campagne. Foisonnante d'anecdotes, cette biographie éclaire deux moments historiques forts, la monarchie de Juillet et le Second Empire.



Reproches : à mon goût, l'auteur aurait dû raccourcir le récit de la période précédant les grands travaux ; il aurait dû peut-être faire le tri dans les nombreuses anecdotes. D'autre part, elles rendent l'esprit d'une époque.

Comme cet ouvrage est dépourvu de photos, j'ai consulté l'excellent livre Haussmann à Paris de J-M Labordière.



Extraits :

« Je suis étranger à ce qui vient, à ce qui est, comme à ces boulevards nouveaux sans tournants, sans aventures de perspective, implacable de ligne droite, qui ne sentent plus le monde De Balzac, qui font penser à quelque Babylone américaine de l'avenir ». le journal des Goncourt, cité en p267.



« de nos jours, le Paris haussmannien est devenu le symbole de la ville à l'échelle humaine opposé aux mégapoles qui fleurissent partout. Mais à l'époque, les esprits modernes ne sont pas légion » p267

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Thiers : Bourgeois et révolutionnaire

Un ouvrage de simple journalisme, dans le plus mauvais sens du terme ! Songeons que l'affaire de Damas, au cours de laquelle Thiers a manifesté l'attitude la plus ignoblement antisémite, soutenant sans limite le non moins ignoble Ratti-Menton, n'est même pas mentionnée ! C'est dire la rigueur du travail !
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