AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.22/5 (sur 7 notes)

Biographie :

Ancien conservateur du musée Ingres à Montauban, auteur de plusieurs ouvrages sur Ingres dont : Ingres, Ingres autour des peintures du musée de Montauban et Dessins d'Ingres.

Ajouter des informations
Bibliographie de Georges Vigne   (9)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Georges Vigne : Dessins d'Ingres
Olivier BARROT présente deux ouvrages sur INGRES : "INGRES" et "Dessins d'Ingres", de Georges Vigne, conservateur du musée INGRES de Montauban. Bref rappel de la carrière du peintre.

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Georges Vigne
Extrait du livre "Hector Guimard : le geste magnifique de l'Art nouveau", page 23.

Nous disposons d’assez peu d’éléments biographiques. Sa correspondance, en dehors de courriers administratifs, est particulièrement inexistante, et se révèle d’un intérêt limité. Quant à l’absence de papiers personnels, elle laisse supposer qu’ils ont pu être détruits. Si Guimard a commencé à suivre un parcours académique, tentant sa chance pour le prix de Rome et participant à des concours publics – dont un, étrangement, à l’extrême fin de son activité personnelle –, il a aussi régulièrement exposé dans différents salons artistiques et fait quelques envois dans les expositions universelles. Mais il ne fit pas carrière dans le sens où il n’obtint aucune commande officielle, se refusant probablement, par orgueil, à « faire antichambre ».
Commenter  J’apprécie          250
Georges Vigne
La clientèle de Guimard resta donc, traditionnelle, celle des particuliers. Après avoir travaillé pour quelques relations de sa famille, il entretint de productifs liens de voisinage, étendus aux affiliés de la Société historique d'Auteuil et de Passy, qui lui passèrent la plupart de ses premières commandes.
[...] Ces derniers travaux furent rendus possibles grâce à l’implication financière du banquier américain Eduard Oppenheim, le beau-père de Guimard, dont il avait épousé la fille* en 1909. Cette alliance avec une jeune femme juive eut une autre conséquence, celle de permettre à cet architecte catholique l’édification de la synagogue de la rue Pavée, à Paris, en plein cœur du Marais.
Après la Grande Guerre, les conditions de la commande changèrent et Guimard ne construisit plus beaucoup pour d’autres clients que lui-même.
L’architecte entretint des relations souvent longues et fidèles avec certains de ses clients. Guimard en accompagna quelques-uns jusqu’au tombeau, réalisant des monuments funéraires qui adoptent les mêmes caractéristiques stylistiques que les maisons qui leur étaient destinées.

Du livre "Hector Guimard : le geste magnifique de l'Art nouveau", page 33
Commenter  J’apprécie          221
Ingres qui clamait que "le dessin est la probité de l'art" souhaita, par volonté testamentaire, voir figurer à côté de ses œuvres graphiques, un nombre non négligeable de ses peintures, de ses collections d'objets d'art et de nombreux souvenirs car disait-il au maire de Montauban, le 18 juillet 1851, pour accompagner son premier don : "Il m'est doux de penser qu'après moi j'aurais comme un dernier pied-à-terre dans ma belle patrie, comme si je pouvais un jour revenir en esprit au milieu de ces chers objets d'art tous rangés là comme ils étaient chez moi et semblant toujours m'attendre".
Commenter  J’apprécie          90
Par deux libéralités successives, un don en 1851, puis un legs en 1867, Ingres (1780-1867) a offert à sa vile natale la totalité de ses collections d'art antique et de tableaux anciens, puis surtout un ensemble impressionnant de 4500 dessins et quelques tableaux, une partie de sa bibliothèque, des objets très divers -dont des meubles et son fameux violon-, et une cinquantaine de portefeuilles contenant les documents les plus divers, qui avaient constitué la mémoire visuelle d'une longue vie d'artiste curieux de tout, boulimique de connaissance, inlassable accumulateur.
Commenter  J’apprécie          70
Un jour (raconte Stanislas Fumet), en 1955 peut-être, chez le philosophe Jean Walh, était présent un artiste que je connaissais bien mais à qui je n'avais jamais eu l'occasion de parler : Alberto Giacometti.
Tout à coup il se tourne vers moi et me dit :
- Est-ce que ce n'est pas vous, monsieur, qui vous promeniez autrefois, il y a bien longtemps, boulevard Montparnasse, avec un peintre qui se nommait Marcel-Lenoir ?
- Si, lui répondis-je.
- Ah ! fit Giacometti, j'étais jeune alors, j'aurais bien voulu m'adresser à vous, mais je n'osais pas. J'avais pour Marcel-Lenoir une admiration sans bornes.

Les hôtes des Wahl manifestèrent de l'étonnement. Qui était ce Marcel-Lenoir dont tous ignoraient même le nom ?
- C'était un peintre extraordinaire, leur déclara Giacometti. Il peignait par facettes comme je n'ai jamais vu personne le faire. Pour moi, à l'époque, il était le plus grand.
- Le plus grand ? Vous le trouviez plus grand que Picasso ?
- Oui, je le mettais au dessus.

(Stanislas Fumet : essayiste, poète, éditeur, critique d'art, a joué un rôle prépondérant dans le mouvement des idées et des arts en France.
Commenter  J’apprécie          30
Cette désaffectation trouve pour une part son origine dans sa propre attitude. Il nourrissait en effet une profonde aversion envers les critiques et les historiens d'art, et ses réactions revêtaient souvent des allures de provocation. Les discussions enflammées qu'il avait à ce sujet avec les artistes de Montparnasse étaient, en effet, réputées, autant que ses déclarations publiques dans les galeries où le tout Paris défilait les soirs de vernissage.
... ...
Plus tard, lorsque sa notoriété fut mieux établie et que de nombreux journalistes ou acheteurs manifestaient le souhait de lui rendre visite dans son atelier, Marcel Lenoir recourut à une formule rédhibitoire : il décida de faire payer l'entrée !!
Commenter  J’apprécie          20
Une chose bien dessinée est toujours assez bien peinte.
( Ingres )
Commenter  J’apprécie          40
Il rédigea un texte intitulé "Du raisonnement des croyances opposées au seuil de l'union légale", dans lequel il indiquait qu'il était alors fiancé à une femme "qui croit en l'existence de Dieu", alors que lui la niait. L'impossibilité d'une union, qui consacrerait le sacrifice inévitable des conceptions de l'un ou de l'autre, l'amenait à refuser le mariage.
Commenter  J’apprécie          20
Puis il dénonça, disant les noms, les arrivistes, les plagiaires, les gloires mal acquises, les vendeurs du temple, la médiocrité des Ecoles... Il est certain que beaucoup se reconnurent et, vexés des injures portées à leur encontre, eux qui avaient participé à sa fortune, se détachèrent de celui qu'on appela "le fou".
Commenter  J’apprécie          20
En 1899, Marcel-Lenoir aurait eu tout lieu d'être satisfait. Il était sollicité de tous côtés pour ses enluminures. Mais très vite, il se rendit compte qu'on attendait de lui que la répétition d'un schéma esthétique.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Georges Vigne (10)Voir plus

Quiz Voir plus

Cendrillon (pièce de théâtre de Joël Pommerat)

Dans quel type de maison habitent la belle-mère de Sandra et ses deux filles ?

Une maison en acier
Une maison en bois
Une maison en paille
Une maison en verre

12 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Cendrillon de Joël PommeratCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..