Il était ébloui par cette vie qui était devenue la sienne. De sa pauvre et immonde taverne, on l’avait brusquement emporté dans un cadre somptueux, nourri de mets inconnus, vêtu d’habits superbes et introduit dans le Paris aristocratique. Brusquement, l’existence lui semblait tissée de soie et de diamants, de brillants éclairages et de redoutables personnages. Des dames, dont les doigts étaient couverts de bagues et dont les vêtements coûteux dégageaient un impalpable parfum, s’arrêtaient parfois pour lui sourire. De grands seigneurs à perruque poudrée et talons hauts lui donnaient parfois une pichenette au passage.