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Alastair trilogie tome 1 sur 3
EAN : 9782811214807
504 pages
Milady (19/06/2015)
4.7/5   5 notes
Résumé :
Alors que Justin, le duc d'Avon, se promène dans les rues de Paris, un adolescent aux cheveux roux et aux yeux bleus se jette sur lui. Cette rencontre, si peu protocolaire, amuse le duc et il décide alors de prendre l'adolescent pour page. Mais la ressemblance de ce dernier avec le comte de Saint-Vire, son pire ennemi, ne cesse de le troubler. Et si cette apparence cachait de lourds secrets ?

«Une auteure pleine d'esprit dotée d'un style élégant qu on... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans le Paris aristocratique du XVIème siècle, le duc d'Avon, surnommé Satanas en raison de son esprit machiavélique, de son intelligence et de son total manque de scrupule, rencontre un soir un adolescent en fuite qu'il décide de prendre pour page. Par bonté d'âme ? Certes non. Uniquement parce que ce jeune garçon (qui se révèlera très vite être en réalité une jeune fille) ressemble de manière frappante à son pire ennemi. Entre les mains de Satanas, Léone pourrait devenir une arme redoutable et lui permettre une revanche cinglante sur celui qui a eu le grand tort de l'humilier jadis. Pourtant, en dépit de l'adoration qu'elle porte à Avon et qui la pousse à satisfaire tous ses désirs, Léone est vive, effrontée, emportée, elle déborde d'énergie et sa franchise brutale la mettra souvent en porte à faux dans le grand monde.
Ce livre reprend les éléments ultra classiques de la littérature à une certaine époque : une héroïne fougueuse, apparemment de modeste condition mais sur laquelle pèse un mystère que le roman s'emploie à éclaircir –la demoiselle sans surprise se révélant à la fin être une fille de la noblesse- sa rencontre avec un grand seigneur -avec lequel elle finira pas convoler- et bien sûr l'indispensable enlèvement.
Le livre se lit toutefois avec plaisir, grâce à une belle galerie de personnages : Léone le feu follet, Avon aristocratique et hautain jusqu'au bout de son éventail en peau de poussin, Fanny qui serait un peu fade et trop cliché si elle n'avait pas un coeur d'or et ne nous régalait par moment de ses truculentes scènes de ménage et enfin Ruppert, le frère cadet du duc d'Avon, le frère idéal pour Léone également : aussi « nature », irréfléchi, fantasque et exubérant que son frère est froid et policé.
Un livre que je prends plaisir à relire régulièrement.
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Je viens de terminer ce roman de G. HEYER, et je tiens à dire qu'elle a encore une fois réussi à me transporter à travers l'histoire, à Paris et en Angleterre. L'histoire est très prenante, et l'on a envie de connaître le dénouement final qui n'arrive que dans les dernières pages. L'histoire n'est pas aussi romantique que certains de ces autres romans, comme Cotillon par exemple, mais l'intrigue n'en est pas moins délectable avec de l'humour bien placé et des personnages hauts en couleur. Pour ceux qui aiment Adorable Sophie, je vous recommande ce roman, dont l'héroïne lui ressemble un peu.
Attention aux revenges et scandales! Et bienvenue dans le monde de la fabuleuse Georgette Heyer, pour ceux qui ne la connaisse pas encore.
Bonne lecture!!!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
A la vue de Sa seigneurie, il surgit sur le seuil de sa porte.
- Milord ! s'écria-t-il en levant les bras. Votre Seigneurie a perdu son chapeau. Regardez votre habit, Milord.
- Laissez mon habit tranquille, dit Rupert. Quelle direction a prise cette voiture ? (../..) Avez-vous vu à l'intérieur la pupille de mon frère ?
- Madame Léone, Milord ? Ma foi non. Le gentilhomme français n'est pas descendu de voiture. Il avait l'air terriblement pressé.
- Scélérat, hurla Rupert en agitant le poing.
Monsieur Fletcher recula d'un pas.
- Pas vous, imbécile ! s'écria Rupert. Pourquoi s'est-il donc arrêté ? (../..) Prudence, Fletcher, procurez-moi un cheval !
- Un cheval, Milord ?
- Ai-je une tête à réclamer une vache ? Un cheval, mon brave ! Et en vitesse !
- Mais, Milord...
- La peste soit de vos "mais". Dénichez-moi un cheval et un pistolet.
- Mais, Milord, je n'ai pas de cheval de monte ici. Chez le père Cobb, vous trouveriez peut-être un bidet...
- Vous n'avez pas de cheval ? Bon Dieu, c'est scandaleux ! Allez me chercher celui que le maréchal-ferrant est en train de ferrer. Faites vite !
- Mais, Milord, c'est le cheval de Monsieur Manvers et...
- Le diable emporte Monsieur Manvers ! J'y vais moi-même ! Ne vous dérangez pas, mais donnez-moi ce pistolet !
L'aubergiste se troubla.
- C'est sûrement le soleil qui vous a tapé sur le crâne, Milord !
- Le soleil en cette saison ! hurla Rupert au bord de l'exaspération. Allez me chercher un pistolet, maraud !
- Oui, oui, Milord, s'écria Fletcher en opérant une retraite précipitée.
Rupert rebroussa chemin jusqu'à l'atelier du maréchal-ferrant qu'il trouva au travail, sifflotant pour s'encourager.
- Hé, hé, Coggin ! Je vous parle.
L'homme s'interrompit dans sa tâche.
- Milord !
- Finissez-en vite. J'ai besoin de ce cheval.
- Mais... il ne vient pas de l'écurie de Sa Grâce, Milord.
- Canaille, qu'est-ce que Sa Grâce ferait d'un tel canasson ? Me prenez-vous pour un idiot ?
- Mais c'est le cheval de Monsieur Manvers, Milord !
- Ce serait l'alezan de Satan que je m'en ficherais bien. Je veux ce cheval, ça suffit.
../..
Et Rupert se remit en marche vers les Armes d'Avon où Fletcher, un gros pistolet à la main, l'attendait.
- Il est chargé ! prévint l'aubergiste. Vraiment, Milord, vous êtes sûr que Votre Seigneurie se sent bien ?
- Ma santé ne vous regarde pas. Dans quelle direction est partie la voiture ?
- Portsmouth, il me semble. Mais Votre Seigneurie n'a tout de même pas l'intention de la poursuivre ?
- Taisez-vous, imbécile. J'ai besoin d'un chapeau ! Donnez-m'en un !
Fletcher se résigna à l'inévitable :
- Si Milord condescendait à accepter ma toque en castor du dimanche, elle est à lui.
- Parfait ! Elle fera l'affaire.
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Il était ébloui par cette vie qui était devenue la sienne. De sa pauvre et immonde taverne, on l’avait brusquement emporté dans un cadre somptueux, nourri de mets inconnus, vêtu d’habits superbes et introduit dans le Paris aristocratique. Brusquement, l’existence lui semblait tissée de soie et de diamants, de brillants éclairages et de redoutables personnages. Des dames, dont les doigts étaient couverts de bagues et dont les vêtements coûteux dégageaient un impalpable parfum, s’arrêtaient parfois pour lui sourire. De grands seigneurs à perruque poudrée et talons hauts lui donnaient parfois une pichenette au passage.
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Une fille de cet âge n’était pas à sa place dans cet établissement, et le travail ne manquait pas. Mieux valait l’habiller en garçon. Charlotte – comme Monseigneur le sait, les femmes sont jalouses – ne l’aurait sans cela jamais supportée. Parole, si le petit – c’est-à-dire la petite – a dit du mal de nous, elle en a menti. J’aurais dû la jeter à la rue, car elle n’avait aucun droit sur moi et si elle se plaint d’avoir été maltraitée, elle ment. C’est une petite morveuse, bourrée de mauvais instincts. Vous ne pouvez me reprocher d’avoir dissimulé son sexe, noble seigneur. C’était pour son bien, je le jure.
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Je me demande parfois s’il existe au monde une chose qu’il ignore. Dieu sait comment il s’y prend pour que rien ne lui échappe, mais on ne peut rien lui cacher. Il s’en targue, d’ailleurs. Bien sûr, le plus souvent, c’est une pose. N’empêche que c’est affreusement gênant, je te le jure. Impossible de rien lui dissimuler. Et il te tombe dessus au moment où tu l’attends et l’espères le moins. Oh ! il est malin comme un diable.
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Enveloppé dans son grand manteau, botté et éperonné, pas un cheveu ne dépassant sous son élégante perruque, Sa Grâce d'Avon se tenait sur le seuil, braquant son face-à-main, les lèvres retroussées par un léger sourire.
Rupert partit d'un éclat de rire et se rejeta contre ses oreillers.
- Ventre-Saint-Gris, jamais, sur mon âme, je n'aurais cru qu'un jour je serais heureux de vous voir apparaître, Justin !
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