Parmi les éléments à charge qui pèsent lourd dans le procès que l’on peut faire aux esclavagistes, il faut citer les chiens qui donnent à la pièce son titre. Symboles et instruments actifs de la suppression de toute liberté, dressés à cet effet, ils furent utilisés pour semer la terreur parmi les asservis et font l’objet de nombreuses évocations dans la pièce. Dans presque toutes les occurrences, le mot sert soit comme métaphore de l’esclavagiste, soit surtout à évoquer l’usage que l’on fit de l’animal contre les Noirs, en particulier dans les chasses à l’homme organisées pour retrouver les esclaves marrons.