Invisibles, oubliées les femmes dans la guerre », ou des articles de la troisième partie « se situant à la lisière du mouvement ouvrier et faisant écho à la mémoire de la Grande-guerre à Marseille
Mais ce que nous n’avons jamais accepté, ce que nous n’accepterons jamais, ce que nous repoussons du pied avec répugnance méprisante, c’est cette prétention du gouvernement de la République à nous transformer en agents politiques de la plus basse espèce, en propagandistes « anti-boches » qu’on voudrait nous voir jouer, en missionnaires de la haine la plus aveugle, enfin – honte et infamie – en bourreurs de crânes à l’usage de nos propres élèves
L’ambition de ce livre était de revisiter quelques uns des défis que le mouvement ouvrier, à l’épreuve de la guerre, eut à affronter. En le livrant aujourd’hui au regard (critique) du lecteur nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, mais nous souhaitons simplement qu’il puisse servir de point d’appui pour des débats, d’autres études et recueils de témoignages