Elle sait que la maîtrise de la parole appartient aux filles, que les années qui s'ouvrent vont être celles des femmes. Celles de grands changements pour elles. Elle sort de la voiture non sans avoir déposé sur la bouche de Lorenzo un baiser suffisamment chaste pour qu'il n'aille pas s'imaginer qu'il va la mettre demain dans son lit, mais assez équivoque pour installer en lui un trouble tenace.