Gianluca Maconi

Un tome à la croisée des chemins. Un tome aussi qui fait lien. La disparition de Lah'saa y est évoquée, ainsi que les massacres effectués par ses goules. Mais pour un jeune elfe en proie à son destin, en quête d'identité, elles sont presqu'anecdotiques face à ses tourments intérieurs.

Bonheur d'y recroiser Sriza, le nain exorciste, qui semble avoir encore gagné en puissance et en sagesse et dont on espère qu'il aura un rôle à jouer dans le devenir d'Ilaw.

Ce tome renoue avec l'épopée d'un héros solitaire, pris dans les affres du destin. On le quitte aux portes de Lucre, et voilà l'intérêt pour la série relancée.

Les dessins m'ont semblé effectivement moins fouillés que dans d'autres tomes, mais cela ne m'a pas dérangée. Le scénario propose de multiples rebondissements et le choix est fait de rester centré sur les personnages principaux. Les autres sont plus ou moins des esquisses, en fonction de l'importance que leur accorde Ilaw. Et nous suivons l'ensemble exclusivement au travers de son regard.

Comme dans le premier volume, Connie est toujours excitante et très gourmande. Ses poses et ses expressions sont particulièrement suggestives, il n’y a aucun doute, Connie sait y faire pour exciter le lecteur. Comme dans le premier tomes, les croquis et les illustrions de chapitres sont particulièrement chauds.



Points négatifs : contrairement à l’intrigue simple mais suffisante du premier tome, ici les intrigues sont multiples et inutilement compliquées. Surtout rien ne se résout dans ce tome, il faudra attendre la suite pour un début de dénouement, c’est plutôt dommage. Quelques longueurs : 20 pages dans l’acte 2 avec une interminable baston aux dialogues manquant de subtilités (des femmes musclées et violentes prennent les hommes pour leur propriété dans une société matriarcale… c’est inversé, quelle originalité… ben, bof.) et les 20 dernières pages de l’acte 3 ne font qu’introduire le prochain tome, aucun érotisme, aucune résolution.



Connie est une chouette coquine, son premier tome la met mieux en valeur que celui-ci

Ce vaste univers des Elfes ne manque pas de me plaire. Le premier tome offrait une histoire captivante et de sublimes dessins, où guerre et magie s'entremêlaient dans des décors grandioses. Ce deuxième ouvrage se dirige vers une même qualité.



La guerre fait rage dans la cité humaine de Eysine. Une horde de mercenaires orks tentent hargneusement de détruire les fortifications de la forteresse et de détruire la cité et ses habitants. Les alliés des humains manquent, d'autant que des raisons commerciales poussent les anciens amis à se retourner contre les siens. Llali, fille du roi, décide de renouer des relations avec les elfes sylvains, anciens alliés que le temps a totalement séparé. Cependant, les péripéties ne manquent pas dans cette quête pour une aide inespérée. Elle rencontre Yfass dans la profonde forêt des elfes, qui lui permet de contacter les dirigeants de ce peuple ancestral, mais découvre aussi une inimitié intense envers les humains.



L'ouvrage est une belle réussite et particulièrement plaisant à feuilleter. L'histoire se lance dans une quête désespérée pour les deux protagonistes : une humaine désireuse de sauver la cité de ses ancêtres, et un elfe qui tente de renouer des contacts entre les peuples. Ces deux personnages apprennent à se connaître, à s'apprécier également, et dévoilent nombre d'idées humanistes. Le voyage qu'ils parcourent pour mener à bien leurs desseins ne les rend que plus attachants. Certes, le lecteur pourrait se plaindre des nombreuses cartouches (commentaires) qui dévoilent les pensées de Llali tout au long de cette aventure.

Les dessins demeurent tout aussi magnifique que dans le premier tome, tant dans la représentation des personnages que des nombreux paysages.



En résumé, une excellente bd ! A voir pour la suite de la série, si elle poursuivra ce bon niveau de scénario et de dessins.

Chic, me suis je dit, Nicolas Jarry reprend du service. Et enfin un album où les orcs étaient de nouveau respectés, présentés comme porteurs de leur propre civilisation, et non uniquement des brutes sanguinaires. Bon, j'ai un peu déchanté. Parce que même s'ils adoptent la petite d'elle, et par quel miracle ? ils restent un peu bas de plafond, nos amis aux grandes dents.

Ensuite, devenue une vraie guerrière, notre louloute s'en va venger son vrai père, qu'elle n'a donc jamais oublié. Et là, tout se télescope. Retour des goules, retour des orcs, un peu aidés par une petite d'homme qui traînait dans les parages, épée sortie du rocher et deus ex machina. M'est avis qu'il lui a manqué quelques pages, au sieur Jarry, pour faire un récit plus cohérent.

En plus, les orcs, dans le dessin, y sont vraiment vraiment pas gâtés. Caricaturaux à souhaite, alors qu'ils peuvent être plus nuancés dans d'autres épisodes.

Bref, malgré toutes ces rochonnades, ça reste un album des elfes et on accroche au récit. En tous cas moi, même si les elfes noirs m'ont rendue exigeante.

Ouuuuh, comment tomber de haut. Après le magnifique tome 6 consacré aux elfes bleus nous revoilà du côté des elfes sylvains. Et décidément leur univers ne parvient pas à me convaincre.

Dommage, il y avait pourtant matière à un beau récit, entre alliance et défiance, humains-elfes. Mais là le récit se perd entre deux rives, deux histoires, un dénouement trop facile, et des allusions répétitives au passé qui alourdissent l'ensemble.

Déçue également par le dessin. Les personnages sont épais, quasi caricaturaux. À l'image finalement de l'ensemble.

Même constat que pour le premier : j'ai beaucoup aimé le dessin et la colorisation, j'ai été un peu déçue par le scénario. Les choses s'emballent aux deux tiers du récit, et je regrette que la si jolie et déterminée Llali ne dispose pas de plus de temps.

J'ai trouvé la fin un peu emphatique mais tout de même superbe.

Encore une fois je trouve qu'avoir lu la série des Nains avant aide à mieux appréhender le monde des Elfes.

À ce sujet, quel plaisir d'en retrouver un sur quelques cases, aussi grognon et dur à la tache que ses compatriotes. Je crois que leur humour et leur sens de la baston me manquent. Ces Elfes se prennent tout de même un peu trop grandement au sérieux à mon goût.

Ce deuxième tome nous plonge dans la civilisation des elfes sylvains. Ce volume présente une histoire totalement différente de la première et tout aussi captivante.

En nous plongeant dans cette aventure, nous découvrons les fondements de la race elfe sylvain. À la clôture du récit, nous pouvons constater une alliance possible entre l'humanité et ces elfes de la forêt.

Le scénario est vraiment captivant et nous maintient en haleine. Nous le suivons entourés de superbes dessins aux nuances de vert et d'orange, qui reflètent l'ambiance boisée de ce magnifique tome.

À ce stade, ces deux BD nous offrent de très jolies histoires presque poétiques. J'ai hâte de lire le 3e opus pour en savoir plus sur la prochaine race elfique.

• Elfes, Tome 12

• Nicolas Jarry (Scénario) & Gianluca Maconi (Dessin)

• Soleil



Quatorzième tome des Terres d'Arran que je lis, et douzième consacré aux Elfes.



Rentrons dans le vif du sujet, qu'est ce que ça raconte ?

Dans ce premier volume de la série Orcs, nous allons suivre...

Hein quoi ? Mais on est sur la série Orcs où la séries Elfes ?

Bon ok ok... Nous sommes dans la série Elfes mais vu comment ça commence, cela aurait pu être le premier tome de la série Orcs.



Nous allons donc suivre Ora, une jeune elfe qui après la mort de son père, va être recueillie et élevée par des orcs.

Ainsi, Ora va être élevé à la dur. Pas de musique classique, nous on se tape dessus. Pas de haricot vert vapeur, nous on mange de la viande.

Ainsi, arrivé à l'âge adulte, bien qu'ayant un physique d'elfe, Ora aura bien plus de point communs avec les orcs.



Un tome sympa à suivre.

Compliqué ce tome.



Une histoire alambiquée, qui ne m'a pas permise de comprendre en totalité, dommage.

De plus, des passages qui sont en fait des flashbacks, j'ai du relire des parties de la bédé plusieurs fois pour bien comprendre.



Du positif malgré tout, les planches, que j'ai trouvé belles, et l'histoire de l'Elfe et de son loup (qui n'en est pas un en vérité, comme elle aime à le dire).

Un tome qui me laisse, quelque peu, sur ma faim. Je ressens une légère déception à la lecture de ce tome, mais qui ne m’empêchera pas de poursuivre la série.

Elle en vaut largement la peine je pense.

Une saison 2 bien étoffer avec certaines histoire surprenante on voit apparaître aussi des orcs en tout cas les dessins colorés très clairs font toujours leurs belles effets et on se laisse toujours bien charmer par nos elfes enjôleur et mélancolique

Une saison 1 que j'ai fort bien aimé avec ces personnages différents et ces histoires différentes aussi chaque histoire nous impregnent de son héros charismatique et de sa légende bien ou mal vraiment un intégrale un de toute beauté et spectaculaire

Histoire sympathique mais complexifiée pour aucune raison.

Les auteurs veulent proposer une narration novatrice en se jouant de la temporalité et des points de vues, mais le fond ne suit pas la forme.

Le sentiment que l'histoire manquait de piment mais ne sachant pas comment faire par le scénario, le plus simple a été de jouer sur le découpage.

Un tome encore très sombre ainsi que son histoire mais avec beaucoup de valeur on n'est rapidement absorber par le scénario ultra nickel et bien creuser ainsi que ces personnages d'une grande importance avec toujours de superbes dessins le tout est planté

Un tome tout mignon avec une héroïne au coeur tendre scénario bien construit et bien poignant ce qui n'est bien avec les elfes c'est que vous avez plusieurs histoires différentes a la fois ce qui rend vraiment encore la chose plus intéressante 💪👍👍👍

Un tome entre sombre et lumières mais qui met bien en scène ces personnages aux pouvoirs spéciaux vraiment intriguant et intéressant ce tome est une pure beauté et merveille on prend vraiment un agréable plaisir a le découvrir et le lire et de le relire

Un très bon tome avec une très bonne histoire ou les péripéties s'enchaînent et nos héros se dévoile un peu plus on prend goût a suivre ces histoires formidable et doter de bons sentiments remplis de bons moments fantastique et fantaisistes ces elfes sont une valeur sur

L'intégrale de la saison 3 est juste incroyable fun efficace et qui fait l'effet d'une bombe bien placé renversant aussi c'est le mot avec toutes ces aventures fantastiques fantaisie et maléfique aussi c'est juste un pur bonheur de la lire et de la découvrir

• Elfes, Tome 7

• Jarry (Scénario) & Maconi (Dessin)

• Editions Soleil



Ce septième volume de la série Elfes est le deuxième consacré aux Elfes Sylvains.



Que ce soit pour le scénario ou pour le dessin, ce tome est dans la continuité des précédents, sympathique à lire sans être non plus transcendant.

A part quelques tomes qui sortent un peu du lot, j’avoue être pour le moment un poil déçu par cet univers d’Aquilon qui s’impose comme étant un cador de la fantasy.

Chaque tome est sympathique, mais il y a pour le moment très peu de liens et j’avoue que je m’attendais à mieux.

N’en étant qu’aux prémices de cet univers, je vais continuer ma découverte en espérant du meilleur pour la suite.

Un bon tome mais pas le meilleur. J'ai beaucoup aimé retrouver les elfes sylvains car leur histoire dans le deuxième tome m'avait marquée. Ici, c'est un peu plus fouillis et difficile à suivre mais on retrouve le même message qui m'avait tant plu dans le deuxième tome. On a encore ici la notion de sacrifice et d'avenir du monde plus grand qu'une génération. J'ai hâte de lire la suite, d'en savoir plus sur ce que nous réserve ce monde. En tout cas j'adore toujours autant les dessins et l'univers en lui même.

Ah la CATA, je viens de subir ma première déconvenue dans l'univers des Terres d'Arran : je n'ai pas aimé ce tome.



Pourtant, je dois bien admettre que tout partait très bien. Nous découvrons la petite Sybil, rebaptisée Ora par les Orks qui la reccueille. Elle sera élevée comme une des leurs et quand on connait l'animosité que se vouent Elfes et Orks depuis toujours, le scénario a de quoi être plaisant.



Je vais dès à présent évoquer pas mal de points qui risquent d'être sensibles pour toute personne qui n'aura pas lu la BD alors si c'est le cas : faites demi-tour ! :)



Je n'ai pas du tout adhéré au personnage d'Ora. J'ai eu du mal à comprendre la façon dont sa volonté de venger la mort de son père est amenée. J'aurais tellement préféré que ça soit l'inverse : que ce soit plutôt les Elfes qui viennent la chercher, ELLE, plutôt qu'elle n'aille à eux, parce qu'ils ont grand besoin d'elle au fond. Puisqu'elle est amenée à prendre la relève d'Eliseii, c'est donc la Reine qui aurait pu aller à sa rencontre. (Une Elfe élevée par des Orks, ça ne passe pas inaperçu aussi longtemps, je pense). La Reine aurait alors évoqué avec elle les circonstances de la mort de son père mais aussi le rôle qu'elle aura à jouer dans le conflit à venir. Se refusant à la laisser partir, son clan Ork l'aurait suivie, créant une alliance temporaire entre Elfes et Orks. (à circonstance exceptionnelle, décision exceptionnelle). Ce scénario aurait permis :

-d'éviter de faire passer Ora pour une belle égoïste en tournant le dos à sa famille adoptive aussi aisément ;

-d'éviter de faire réapparaître les Orks au cours du récit de manière hasardeuse et qui arrange franchement tout le monde, évidemment au bon moment hein ? ;)



J'ai également trouvé le personnage d'Ora un peu puéril. Notamment quand elle veut se couper le bras et se barrer loin du piège des Goules. Là, ça ne la dérange plus du tout de retourner auprès des Orks, qui jouent un peu le rôle de bouche trou sur le moment.

Son absence totale d'émotion à l'évocation de la mort de sa mère adoptive est également un peu dommage. Je sais bien qu'elle a été élevée comme une Ork et que c'est une dure à cuire mais quand même, on sent une volonté dans ce tome de rendre les Orks sympa, et au final la seule à ne pas l'être, c'est elle. Même son père adoptif s'est montré bien plus touchant à son égard, en se comportant comme un vrai daron.



J'ai l'impression que cela fait beaucoup de méchantes choses mais je n'en ai même pas terminé ... Les dessins sont vraiment brouillons, les visages sont parfois de vraies bouillies sans émotions, certains n'ont jamais la même tête à chaque apparition, c'est assez troublant. C'était déjà un point négatif que j'avais noté dans les précédents tomes de l'axe concernant les Sylvains, mais là, j'ai eu l'impression que c'était encore pire.



Vu la note globale qu'a recueilli ce tome, mon avis détonne un peu et je serais curieux d'échanger avec d'autres lecteurs. Pour ma part, je ne suis pas vraiment certain de lire le prochain tome des Sylvains (le 17 si je ne m'abuse). Il me tardait déjà d'en finir avec celui-ci.