Dans ses moments de détresse, l'enfant s'accrochait à de tels détails : "Je suis un Rolandier ! se répétait-il, ici personne ne sait ce que veut dire ce mot !" Et tandis que le maître expliquait au tableau le principe des nombres premiers, Antoine s'entraînait à ressembler à un Rolandier et fermait l’œil droit. Ou bien il imaginait la manière de tenir le burin pour aiguiser les meules, de taper avec le marteau selon la profondeur de l'entaille...