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Citations de Gilles Côtes (29)


Elle était tout le contraire de Louise Saint-Onge, d’une laideur qui me rappelait Josette Gagné. Le dos voûté, les yeux globuleux et des cheveux grisonnants qui avaient l’air aussi secs qu’une botte de foin oubliée au soleil. Ses mains étaient trop larges et sa peau trop jaune. Elle n’avait même pas quarante ans et en paraissait soixante-dix. Je me disais qu’elle avait dû être malade ou avoir joué de malchance à la loterie parentale.
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Ma mère était redevenue celle de notre enfance, quand elle nous consolait de nos peines d’un regard tendre et d’une chanson douce.
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Jean est ainsi, incontrôlable et secret. Adolescent, il entrait parfois dans un état de rêverie dont il fallait le sortir en le secouant comme un pommier.
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On enlève pas une tache sur un vêtement en le revirant de bord!
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D’une certaine façon, vous êtes un artiste. Vous utilisez le bois pour fabriquer des choses utiles. Comme votre mère utilise les mots pour faire un livre.
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J’avais trop bu. Ce n’était pas dans mes habitudes. L’alcool est un mauvais diluant pour les peines d’amour.
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On aurait dit une sainte apparition. Ses joues étaient rosies par le froid de ce 21 décembre 1941. Ses cheveux défaits avaient l’air d’avoir été sculptés par les anges. On oubliait la boiteuse pour ne voir que l’icône. Le silence était pesant et lourd de sens. Ceux qui ne la reconnaissaient pas se taisaient par respect.
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«Ceux qui échangent des secrets doivent prendre garde à la pesée.»
ROBERT SABATIER
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Gilles Côtes
Fabi posa ses truites sur la rive entre deux pierres. Les doigts maculés de sang, elle tira le couteau de son étui. Elle prit le plus gros poisson d’une main ferme, ventre vers le haut. Sans hésiter, elle l’éventra de l’anus jusqu’aux ouïes. La femelle était remplie d’œufs. Elle planta son poignard dans la terre et, de ses doigts recourbés, arracha les entrailles. Elle projeta l’amas d’organes dans le lac. La loutre s’en régalerait. Puis elle gratta de son ongle tout le long de la colonne vertébrale en lavant la truite à l’eau claire. Elle fit de même pour les trois autres poissons. Elle réserverait celle avec le ventre rouge et rose pour Marie-Jeanne, notre mère. Nous prendrions les deux d’égale grosseur et la plus costaude irait à notre père, Aristide, qui avait déjà entamé sa dure journée de travail.
Ma sœur se rinça les mains et enfonça ses doigts dans le lit de petites roches arrondies. Elle les fit miroiter sous la lueur du jour. Ses perles de lac. Elle ne se lassait jamais de les regarder, de les caresser, de les déplacer. Comme le Wayagamac le faisait patiemment, jour après jour, depuis la nuit des temps.
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