Gilles Morris-Dumoulin

Ne vous y trompez pas, mes frères... Ceci n'est pas un appel à la révolution, mais à l'évolution, processus plus lent, peut-être, mais plus logique, plus raisonnable... et beaucoup plus susceptible d'amener des résultats solides, des résultats durables, qu'une brève explosion de forces incontrôlées, vite jugulées par des forces supérieures... et mieux orchestrées !

Après les grands bouleversements mondiaux du style de ceux qui ont convulsé le monde, au début de ce siècle, l'humanité ne peut ressortir du chaos que sous la direction d'hommes pourvus de fortes personnalités, et de possibilités très au-dessus de la moyenne !
C'est le cas du président Hugues et de son gouvernement... même si la méthode qu'ils ont employé pour s'emparer du pouvoir reste discutable ! Gardez-vous de les haïr, car votre haine serait celle que de tout temps, la masse a voué aux capables ! A ceux qui peuvent et savent réaliser de grandes choses. Leur mérite est précisément d'avoir pu, d'avoir su recréer un ordre. Dont nous ne voulons pas, mais que nous ne devons pas tenter de détruire, à l'aveuglette, sous peine de rejeter notre monde dans un chaos pire que le précédent, et qui nous engloutirait tous, à plus ou moins brève échéance ! Un ordre duquel nous devons repartir progressivement. Afin de le modifier. Progressivement. De voir ce qu'il est possible d'en faire. Par voie de concertation et de négociation. progressivement ! Tous ensemble ! Au lieu de rêver d'un « grand soir » ! D'une « nuit des longs couteaux » d'où jaillirait, du jour au lendemain, quelque impossible utopie ! »