Gilles Pudlowski

Le voyage aérien commence par l'incontournable route des vins avec Eguisheim, village préféré des Français, puis on survole les villes, la nature, les châteaux avant d'avoir un point de vue sur l'Alsace mystique.



Les photos de Tristan Vuano, faites en avion, U.L.M. ou drone, sont commentées par Gilles Pudlowski, lorrain de naissance et guide gastronomique. Ce dernier réussit le tour de force de citer des auberges, des vignerons et des vins, tel le clos Ste Hune de Trimbach, dit le"Montrachet d'Alsace", dans ses commentaires sur des photos prises de haut.



Les couleurs dorées de l'automne, avec parfois un soleil levant ou couchant, subliment cette Alsace vue du ciel. C'est évidemment un livre cadeau pour ceux, qui comme moi, sillonnent les routes d'Alsace. Il pourra également donner aux autres l'envie de découvrir cette magnifique région.

C'est un très beau livre que nous avons là. Si j'ai déjà parcouru et vu l'Alsace en train ou en autocar, c'est la première fois que je la vois du ciel, comme dans de précédents livres, j'ai pu voir la Normandie ou la Bretagne.

Dès la couverture, le ton est donné, entre soleil et brume qui parcourront les photos aériennes.

Il est possible de grappiller dans le livre, et de préférer se rendre directement à telle ou telle partie - ma préférence va aux châteaux mystérieux qui se donnent à voir au milieu de l'écrin des forêts. Wineck, au milieu des vignes, fait presque figure d'exception. Je n'ai garde d'oublier l'Alsace mystique, l'Alsace et son passé meurtri - la guerre et ses victimes ne doivent pas être oubliés.

Merci à Babelio et aux éditions Hervé Chopin pour ce partenariat.

Douce France... Livre magnifique qui présente les plus grands bistrots de France à travers une présentation rapide de chacun, une ou plusieurs recettes et de magnifiques photos, cet ouvrage magnifique et enchanteur fair rêver. Je n'ai pas encore essayé de recette mais telle est bien mon intention, avec un bémol du reste : ce livre est si beau 'et si épais qu'on hésite à l'installer sur sa table de cuisine, il faut mieux, à mon avis, faire une photocopie de la recette à suivre. Ce voyage gastronomique est un beau cadeau à faire (et à se faire) pour amateurs convaincus de la gastronomie française et du pittoresque. Du bouchon lyonnais à la cave qui fait restaurant on découvre toutes sortes de façons de mettre en valeur le patrimoine français, que ce soit à travers ses locaux ou sa cuisine. Un régal pour les yeux, un régal pour l'imagination et un régal pour les papilles ! Un index des recettes facilite grandement l'utilisation de ce livre en tant que livre de cuisine, tandis que le sommaire met davantage en valeur les régions. Le tout est complété par un carnet de recettes qui récapitule les chapitres du livre et l'ensemble est assez pratique..

Habitant en Lorraine, l'Alsace est ma voisine. C'est une région que je connais assez peu finalement, puisque je n'y ai visité que Strasbourg et Colmar. Découvrir sa campagne, ses forêts, ses bois depuis le ciel est un enchantement. Les photos grand format sont très réussies et donnent envie d'y mettre les pieds. Les explications sont assez brèves, j'aurais parfois aimé en savoir un peu plus.

Gilles Pudlowski, chroniqueur gastronomique et littéraire, passionné d’Alsace, nous emmène dans un beau voyage entre Vosges et Forêt Noire, en compagnie d’écrivains d'hier et d’aujourd’hui. De Wissenbourg, au Nord, jusqu’à Ferrette, au Sud, il nous fait découvrir les villages ou les villes qui ont inspirés ou qui ont vus naître des auteurs extrêmement différents les uns des autres. Jugez plutôt : Voltaire, Hansi, Barrès, Goethe mais aussi Aragon, Ungerer ou Louise Weiss. Cet itinéraire se double d’une évocation gourmande et amoureuse de la région, décryptée sous toutes ses facettes. Toute en verve, la plume érudite de Pudlowski nous invite tant à lire ou relire les hommes de lettres évoqués qu’à visiter l’Alsace.

Voici « quelques pages de bonheur » à défaut de « quelques grammes de bonheur » (Pierre H) qui retrace le parcours extraordinaire et la passion immodérée pour les macarons d’un gamin alsacien de quatorze ans, fils de boulanger, monté à Paris débuter son apprentissage à la maison Lenôtre. Dans la tête de Pierre H, le célèbre écrivain et critique gastronomique Gilles Pudlowski se glisse dans la peau d'un petit-fils fictif dont le grand-père était un ami de Pierre H décédé le 15 novembre 2061 à l’aube de ses cents ans. En classant les affaires de son grand-père, il trouve une mince pile de feuillets jaunis intitulée : Mémoires de macarons de Pierre H, créateur du vrai premier macaron.

Nous débutons la lecture de ces quelques pages décrivant les pensées et la trajectoire de vie inédite de Pierre H., le sacro-saint patron du macaron français. Pages après page, les sens sont mis à rude épreuve les saveurs, les senteurs filtrent à travers l’encre du papier. Chacune des descriptions des pâtisseries que Pierre H. prépare et côtoie, du mille-feuille au succès, de Lenôtre à Ladurée en passant par Fauchon, nous donnent l’eau à la bouche sous la plume de Gilles Pudlowski.



Toute la vie de Pierre H est vouée à la pâtisserie et une particulièrement occupe tout son esprit, devenant une véritable obsession : le macaron.



Sa quête est celle du macaron parfait, de son macaron, le macaron de Pierre H. Il se donne alors les moyens de mettre au point sa recette. Il goute, retranscrit les compositions des macarons de Joyeuse, de Saint-Emilion, de Saint-Jean-de-Luz, de Boulay, de Mont-Morillon, d’Amiens.

Tous les macarons du territoire français y passent et n’ont plus aucun secret pour lui. Peu à Peu, il crée et couche sur le papier ses premières recettes qui sortent des sentiers battus et proposent de nouvelles couleurs et saveurs : L’Ispahan avec le parfum de rose mêlé au litchi et à la framboise, Le Mogador avec le chocolat allié au fruit de la passion, Le Chloé au chocolat et à la framboise, Le Mosaïc à la pistache et à la griotte, Le Montebello à la pistache et à la framboise, La Mutine au chocolat et à la noix de coco et L’Infiniment Caramel. Toutes ces nouvelles gourmandises trouvent rapidement son public amateur de nouvelles douceurs.



L’acharnement dans le travail de cet éternel insatisfait le conduit à décrocher les étoiles, et à être reconnu dans le monde entier comme étant le meilleur pâtissier français qui a su faire du macaron l’un des fleurons de la gastronomie française.



Alors en attendant de pouvoir croquer à pleine dents dans un macaron de Pierre H, ouvrez cet écrin magnifiquement illustré par Marion Cluzel, et prenez le temps de déguster ces quelques pages qui rendent un très bel hommage à ce pâtissier visionnaire qu’est Pierre Hermé.
Lien : http://lectures-gourmandes.f..

Marguerite Spoerlin, née en 1775, a fait publier à Mulhouse en 1811 chez le libraire Jean-Pierre Risler "l'Oberrheinisches Kochbuch - le livre de cuisine du Rhin supérieur" [d'après Wiki, le Rhin supérieur est la portion du fleuve qui s'étend sur 350 kilomètres entre Bâle en Suisse et Bingen en Allemagne, soit de sa sortie de Suisse jusqu'à la région de Mayence].



Cet écrit, l'un des tous premiers livres de cuisine moderne, connut immédiatement un immense succès, et fut constamment réédité jusqu’à nos jours. Il apportait aux ménages bourgeois des préparations ayant "l'économie pour base", donc sans mets compliqués et dispendieux, et en indiquant exactement les proportions à observer. C'était une vraie innovation.



Une traduction en français fut intitulée "La Cuisinière alsacienne, à l'usage des ménagères et des jeunes personnes qui désirent acquérir les connaissances indispensables à une maîtresse de maison, dans l'art de la cuisine, de la pâtisserie et des confitures ; suivi d'une instruction pour apprêter une nourriture saine aux malades". Le présent ouvrage disponible sur ce site est un fac-similé de la seconde édition en 1842 de la traduction française d'après la 6e édition allemande. Il n'y a aucun croquis ni image.



Si vous voulez gâter votre époux ce soir d'une soupe aux oeufs, puis de boulettes de cervelle de veau aux carottes accompagnées de bettes poivrées où alors depuis 10 ans vous recherchez en vain de la recette du Coq de Bruyère farci ce livre est fait pour vous ... En dessert on peut vous proposer une Tourte d'amande ou des beignets sucrés au vin rouge ... pour finir et pour digerer tout ça servez à votre cher et tendre une tisane purgative où un sirop chaud de navet !!

Vous me croyez pas ??? et bien si, si je vous assure que toutes ces recettes sont dans ce magnifique ouvrage qui était destiné en 1848 à la grande bourgeoisie ... Allez, Bon appétit !!!!!