Elle a pris ma main et l'a serrée doucement dans la sienne. Mais je ne pouvais penser à rien d'autre qu'aux gens qui se cachaient sur Internet, derrière des pseudonymes ou des surnoms ou encore des blogs anonymes, et à ceux qui étaient au chaud, payés par les journaux. J'ai repensé à la manière dont ils avaient commencé à me harceler dès l'instant où j'avais perdu les pédales pendant la conférence de presse. Et je me suis sentie devenir une proie. Comme mon fils.