Michel Girin : Pêcheur d'espoir
Olivier BARROT depuis la baie d'Ha Long explique le sujet
du roman de
Michel GIRIN, "Pêcheur d'espoir".
Seamus leur expliqua que le corail était vivant et qu'en l'arrachant ils détruisaient un écosystème indispensable à la protection du rivage et à la vie des poissons.
_J'en ai assez des tortues! Vous vous occupez de tortues quand les bombes et les soldats tuent des enfants! Vous vous donnez tout entier à ces animaux quand il faudrait apprendre aux hommes à se comprendre! Vous savez parler aux gens, vous pouvez les aider! Pourquoi ne faites-vous rien pour eux? pourquoi? Pourquoi?
Les tortues, c'est plus simple que les Hommes.
Grâce à Internet, les enfants devinrent incollables sur les déchets : combien de kilos un Français ou un Américain en produit chaque année, combien de sacs plastique sont distribués chaque jour aux caisses des supermarchés, quels animaux marins avalent des déchets ou se prennent dans les filets abandonnés.
La pollution des plages, c’est un peu comme la « malbouffe » : elle nous fait peur, elle nous concerne, parce qu’on la voit, parce qu’on la sent, parce qu’on patauge dedans et parce qu’elle nous gêne quand nous sommes en vacances, à la recherche de repos et de « pureté » de la nature.
Dans les années cinquante, des enfants de pêcheurs japonais étaient nés avec des malformations comme celles dues à la bombe atomique parce que leurs parents avaient mangé jour après jour des poissons pêchés dans une baie polluée par le mercure d’une usine chimique.
Il avait faim. Il était trempé.
J'ai... trop... trop... faim...