La mort était l’épouvante absolue. Ne plus être rien quand chaque instant était tout, y songer déclenchait chez elle un refus total et une immense panique. Chaque jour lui réservait de passionnantes découvertes, comportait d’intenses promesses de vie. Son appétit de durer était insatiable. Vivre était agir, était transmettre, était lire, écrire, était jouir de sa propre intelligence et de celle des autres, vivre était inscrire une trace. Aller de l’avant, n’avoir jamais à quitter ce monde, beau, laid, morose,surprenant...