Dans nos discussions, qui souvent tournaient à l'affrontement, ma mère me jetait au visage, avec une certaine violence : "Tu n'as pas honte, moi qui ai tant fait pour toi (chaque fois, la même réaction en moi muette, intérieure, violente "sauf m'aimer, Maman !") Et tes enfants ? Tes enfants, je les ai élevés. Et, se tournant vers Edouard, "Elle les a abandonnés pour défendre les Arabes, en Tunisie et en Algérie."