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Citations de Gisèle Halimi (314)


Gisèle Halimi
Ce n’est pas si désagréable de vieillir si l’on ne coupe pas la vie en étapes, si on ne se dit pas : Maintenant c’est fini, je suis entrée dans la vieillesse.


27/07/1927- 28/07/2020
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Et deux jours plus tard, à 8 heures du matin, un coup de fil m’a appris que nos deux clients étaient graciés.
Deux vies ! Deux vies sauvées ! Vous vous rendez compte ? Et cela tenait à la grâce d’un président doté d’un droit régalien hérité de l’Ancien Régime. Il n’avait aucune explication à donner. C’était son bon plaisir de monarque…
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Ma liberté n’a de sens que si elle sert à libérer les autres.
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Perpétuer les choses assure une certaine quiétude et provoque toujours moins de heurts que vouloir les changer.
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"Une femme ne doit pas faire de bruit, ne pas déranger, ne pas se faire remarquer, ne pas avoir l'esprit de compétition, ne pas chercher la gloire. Çà, c'est réservé aux hommes. Mais rebellez-vous ! Pensez enfin à vous. A ce qui vous plaît.
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Ils découvraient qu’une femme pouvait être une juriste ! Pour eux, le droit scientifique, rigoureux, c’était pourtant un problème d’homme. Une avocate, elle, pouvait tout au plus émouvoir ou séduire. Eh bien, je leur prouvais le contraire.
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Peut-on encore accepter qu’en Europe, aujourd’hui, toutes les femmes n’aient pas accès à l’avortement, au péril de leur santé et parfois de leur vie ? Peut-on tolérer qu’en Europe, une femme sur trois soit victime de violences physiques ou sexuelles ? Doit-on admettre comme une fatalité que les travailleurs pauvres – qui sont surtout des travailleuses pauvres – soient abandonnées à la misère ? À toutes ces questions, je réponds non. Au contraire ! Il faut revendiquer le meilleur pour toutes.
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En vérité, je n’ai jamais pu me contenter de mon rôle d’avocate, je sentais en moi l’exigence du témoin engagé, de la militante des droits et des libertés. Les luttes d’indépendance m’ont cueillie de plein fouet et je m’y suis engagée ardemment.
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J’étais passionnée de culture française. C’est à ce moment-là que j’ai compris que les livres me donnaient confiance et force. Confiance en mon avenir. Force pour résister au poids accablant d’être née femme. Un être humain de seconde zone.
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La torture déshumanise autant le bourreau que la victime.
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J’ai très tôt choisi mon camp : celui des victimes. Mais attention ! Des victimes qui relèvent la tête, s’opposent, combattent.
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Gisèle Halimi
«Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.
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Quoi de plus normal que de s’approprier le corps des femmes ? N’a t-il pas toujours été un butin, en temps de guerre, de paix, en vacances, au travail ? La culture, l’éducation, la religion n’ont-elles pas sécrété, comme une normalité, la domination de l’homme sur la femme ? Et le viol n’est-il pas, pour beaucoup, une drague un peu poussée ? C’est ce que pensait le policier de garde au palais de justice d’Aix lorsqu’il a lancé à la cantonade : «  Eh ! Matteo, tu fais l’amour et tu te retrouves aux assises. Tu te rends compte?
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J’étais déterminée à aller mon chemin, que ça plaise ou non. Et mon chemin passait d’abord par cet appétit démesuré de connaissances. Et par les livres pour lesquels j’avais une passion. C’était ça, la vraie nourriture ! Je les regardais, les palpais, les humais longuement avant de leur arracher leur secret. Je savais qu’ils m’aideraient à être moi-même.
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En hommage à Gisèle Halimi : fin de sa plaidoirie au procès de Bobigny, la cause des femmes.

"J’en ai terminé et je pris le tribunal d’excuser la longueur de mes explications. Je vous dirai seulement encore deux mots : a-t-on encore, aujourd’hui, le droit, en France, dans un pays que l’on dit "civilisé", de condamner des femmes pour avoir disposé d’elles-mêmes ou pour avoir aidé l’une d’entre elles à disposer d’elle-même ? Ce jugement, Messieurs, vous le savez – je ne fuis pas la difficulté, et c’est pour cela que je parle de courage – ce jugement de relaxe sera irréversible, et à votre suite, le législateur s’en préoccupera. Nous vous le disons, il faut le prononcer, parce que nous, les femmes, nous, la moitié de l’humanité, nous sommes mises en marche.
Je crois que nous n’accepterons plus que se perpétue cette oppression.

Messieurs, il vous appartient aujourd’hui de dire que l’ère d’un monde fini commence."
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Sans une étincelle d'espérance,même vague,l'homme sort de la vie avant même de mourir.
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Et mon chemin passait d’abord par cet appétit démesuré de connaissances. Et par les livres, pour lesquels j’avais une passion. C’était ça, la vraie nourriture ! Je les regardais, les palpais, les humais longuement avant de leur arracher leur secret. Je savais qu’ils m’aideraient à être moi-même.
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Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d'esprit. Laisser passer un mot, c'est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n'y a qu'un pas
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j'étais déterminée à aller mon chemin, que ça plaise ou non. Et mon chemin passait d'abord par cet appétit de connaissances. Et par les livres pour lesquels j'avais une passion. C'était ça, la vraie nourriture ! Je les regardais, les palpais, les humais longuement avant de leur arracher leur secret. Je savais qu'ils m'aideraient à être moi moi-même.
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"Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d'autres rails."
...
Ce qui hâta, je crois ma prise de conscience et mon rejet des théories religieuses : accepter la totale dépendance d'un avenir régi par l'Homme ...
Plutôt disparaître que d'accepter cette invisibilité !
...
J'étais habitée par une volonté sauvage d'en découdre, à l'égal de celle des esclaves qui ne s'appartiennent pas. Et qui n'ont à perdre que leurs chaînes.
...
La société refusait aux Femmes tout pouvoir sur leur corps.
...
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