AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Glenda Larke (13)


Parfois, il y a des choses qu’on sait au plus profond de son cœur et ce sont ces choses-la, en fin de compte, qui doivent vous guider. Tor ne me viendrait plus jamais en aide.
Commenter  J’apprécie          30
« Parfois, Elarn, dit-il doucement, la chose la plus courageuse qu’on puisse faire, c’est de vivre. »
Commenter  J’apprécie          30
Evitez de faire quoi qu’ce soit qui vous imposera un fardeau de culpabilité pour le restant d’vos jours. On peut apprendre a vivre avec a peu pres tout le reste, mais les dechirures de la culpabilité laissent leur marque sur toute votre existence.
Commenter  J’apprécie          30

Avec le recul, je m’interroge sur le jeune homme que j’etais. Comment ai-je pu prendre la décision qui fut alors la mienne ? Il ne semblait y avoir aucune justification morale. Je laissai mourir six autres personnes, une par une, au cours de la semaine qui suivit, parce que je revais d’une femme, de la femme fougueuse, sensuelle, imprevisible que je voulais tant epouser. Parce que je voulais que son père me respecte. Parce que je croyais, en tant que Sylve, devoir loyauté a mes semblables. Parce que l’archipel des Vigiles était mon insulat et que son vigilaire me l’ordonnait. Les gardes de l’insulat, raisonnais-je, tuaient pour proteger leur nation. C’était la meme chose.
Commenter  J’apprécie          30
Ce que je vis ensuite était a la limite du soutenable. Cette etincelle ephemere de joie pure. La magie carmine qui luttait pour s’imposer de nouveau, pour dominer. La Flamme d’antan qui luttait elle aussi et triomphait. Mais derriere l’amour et le desespoir que je lisais dans son regard, je voyais tapie la cruauté de son avenir, prete a la reprendre.
Commenter  J’apprécie          30
Ils étaient en train de boire, mais d'abord l'alcool ne semblait pas avoir allégé l'atmosphère. Trois homard contemplant d'un air morose l'eau en train de bouillir dans la marmite n'auraient pas semblé moins joyeux que ce trois-là.
Commenter  J’apprécie          10
Je le suivis du regard tandis qu'il tournoyait dans les airs en silence. Ca sembla prendre une eternité. Je compris le moment ou ca se produisit, aussi surement que si j'avais ecouté les battements de son coeur: Je reconnus l'odeur de la mort. Le bruit d'eclaboussures, lorsque son corps atteignit l'eau la seconde d'apres, parut derisoire et insignifiant, pas le genre de fin qu'on predirait a un homme qui avait detruit une nation.
Commenter  J’apprécie          10
Je flottais dans un ocean de douleur, appelant en criant tous les gens que j'aie jamais connus, geignant qu'on me pardonne, m'adressant a un Dieu en qui je n'avais jamais cru. Des couleurs apparurent, des oranges, des rouges qui me brulaient les yeux. J'etais demembrée et des fragments de moi reposaient au soleil pour etre seches puis vendus. A cinq ans, je cherchais a manger parmis les ordures des bas-fonds de l'Axe; a six, je resistais aux avances sexuelles d'un garcon plus agé; a sept, je luttais contre les illusions de la fievre dans une tombe infestee de vermine, au fond d'un cimetiere; a treize, on me mutilais definitivement l'uterus; a quatorze, je poignardais l'homme qui m'avait violee a Bethanie et quelques jours plus tard, je gagnais ma place a bord d'un navire de peche en partance vers l'ile de Fagne en couchant avec son repugnant capitaine; a quinze ans, je vendais mon ame aux Vigiles pour assurer la survie de mon corps...
Commenter  J’apprécie          10
Bleu du Ciel, me dis-je, que la vie a un prix derisoire quand on croit savoir ce que veulent les Dieux. Comme ca doit etre pratique pour un dirigeant de recourir a ce raisonnement quand il envoie des jeunes gens au combat...
Commenter  J’apprécie          00
Elle haussa un sourcil meprisant. Elle parvenait a exprimer beaucoup plus avec un seul sourcil que bien des gens avec toute une gamme d'expressions faciales.
Commenter  J’apprécie          00
Pendant un moment, il me fut impossible de bouger. Il ignorait qu'il avait laissé derriere lui un arome trahissant ses emotions: peur, tristesse, acceptation de la mort, determination. J'etais ecrasé par le poids du courage et de la douleur d'un autre.
Commenter  J’apprécie          00
J'avais parfois l'impression que nous etions chacun le miroir de l'autre, uniquement séparés par le temps: j'etais l'homme qu'il avait ete trente ans plus tot.
Commenter  J’apprécie          00
La mort n'est pas une fin, juste un etat different, si different que ca ne sert a rien d'y penser.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Glenda Larke (115)Voir plus


{* *}