Citation de epoca
Voici quelques exemples de rébellion du quotidien que j’ai vu accomplir dans la vie réelle :
Annoncer son refus de donner de l’argent à son église ou sa synagogue jusqu’ à ce que les femmes soient autorisées à devenir prêtres, pasteurs ou rabbins.
Exiger une augmentation bien méritée, ou, dans le cas des hommes ou des personnes blanches, décliner une promotion indue mais refusée à d’autres en raison de leur sexe ou de leur appartenance ethnique.
Ecrire la critique argumentée d’un livre sexiste ou raciste et la diffuser dans son université.
Dénoncer les blagues ou les propos misogynes avec la fermeté généralement réservée aux insultes basées sur la religion ou la race.
Parler de son salaire avec ses collègues pour rendre visible l’ iniquité (il est toujours intéressant de constater que les employeurs essayent de nous empêcher de partager un fait pourtant connu de toutes et tous).
S’occuper d’un ou de plusieurs enfants pour qu’une mère débordée puisse s’accorder une journée de repos ( un acte d’autant plus révolutionnaire si c’est un homme qui l’accomplit).
Reprendre son nom de naissance ou, dans le cas d’un homme, proposer que ses enfants portent le nom des deux parents.
Quitter son domicile pendant une semaine pour que le père d’un enfant en bas âge puisse apprendre à être parent (comme une femme l’a calmement expliqué, « quand je suis rentrée à la maison, mon mari et notre enfant avaient tissé le même genre de lien qu’ont généralement les femmes avec leur bébé. »)
Faire signer une pétition pour l’ajout d’un rayon « études féminines » dans votre bibliothèque ou votre librairie.
Surveiller l’engagement caritatif d’une entreprise, vérifier que chaque contribution faite par des femmes soit au moins à moitié reversée à des femme, faire des propositions dans le cas contraire.
S’entretenir personnellement avec un politicien pour le convaincre de soutenir une mesure d’égalité ou pour le remercier de son engagement
Repenser l’organisation d’une maison pour que chaque occupant soit responsable de son espace, mettre en place des tours de ménage pour la cuisine, la salle de bains et les autres pièces communes.
Choisir un mari défendant l’égalité, divorcer d’un phallocrate.
Quitter un petit ami ou mari violent
Organiser une sortie en masse lors de la projection d’un film contenant des scènes de viol ou de violence censées être excitantes.
Se plaindre officiellement de travailler ou de vivre dans un ghetto blanc : les blancs pâtissent aussi du manque de diversité culturelle.
Dire la vérité à un parent ou un enfant.
Proclamer fièrement : « je suis féministe. » (Parce que ces mots signifient que l’on croit à l’égalité, ils sont particulièrement fort quand c’est uin homme qui les prononce.)
Inciter les habitants de son quartier, de sa ville, de son immeuble, de sa résidence universitaire à s’inscrire sur les listes électorales.
Protester ou porter plainte contre un employeur, un professeur, un entraîneur sportif, un contremaître, un dirigeant syndical coupable de discrimination.p394-395
Annoncer son refus de donner de l’argent à son église ou sa synagogue jusqu’ à ce que les femmes soient autorisées à devenir prêtres, pasteurs ou rabbins.
Exiger une augmentation bien méritée, ou, dans le cas des hommes ou des personnes blanches, décliner une promotion indue mais refusée à d’autres en raison de leur sexe ou de leur appartenance ethnique.
Ecrire la critique argumentée d’un livre sexiste ou raciste et la diffuser dans son université.
Dénoncer les blagues ou les propos misogynes avec la fermeté généralement réservée aux insultes basées sur la religion ou la race.
Parler de son salaire avec ses collègues pour rendre visible l’ iniquité (il est toujours intéressant de constater que les employeurs essayent de nous empêcher de partager un fait pourtant connu de toutes et tous).
S’occuper d’un ou de plusieurs enfants pour qu’une mère débordée puisse s’accorder une journée de repos ( un acte d’autant plus révolutionnaire si c’est un homme qui l’accomplit).
Reprendre son nom de naissance ou, dans le cas d’un homme, proposer que ses enfants portent le nom des deux parents.
Quitter son domicile pendant une semaine pour que le père d’un enfant en bas âge puisse apprendre à être parent (comme une femme l’a calmement expliqué, « quand je suis rentrée à la maison, mon mari et notre enfant avaient tissé le même genre de lien qu’ont généralement les femmes avec leur bébé. »)
Faire signer une pétition pour l’ajout d’un rayon « études féminines » dans votre bibliothèque ou votre librairie.
Surveiller l’engagement caritatif d’une entreprise, vérifier que chaque contribution faite par des femmes soit au moins à moitié reversée à des femme, faire des propositions dans le cas contraire.
S’entretenir personnellement avec un politicien pour le convaincre de soutenir une mesure d’égalité ou pour le remercier de son engagement
Repenser l’organisation d’une maison pour que chaque occupant soit responsable de son espace, mettre en place des tours de ménage pour la cuisine, la salle de bains et les autres pièces communes.
Choisir un mari défendant l’égalité, divorcer d’un phallocrate.
Quitter un petit ami ou mari violent
Organiser une sortie en masse lors de la projection d’un film contenant des scènes de viol ou de violence censées être excitantes.
Se plaindre officiellement de travailler ou de vivre dans un ghetto blanc : les blancs pâtissent aussi du manque de diversité culturelle.
Dire la vérité à un parent ou un enfant.
Proclamer fièrement : « je suis féministe. » (Parce que ces mots signifient que l’on croit à l’égalité, ils sont particulièrement fort quand c’est uin homme qui les prononce.)
Inciter les habitants de son quartier, de sa ville, de son immeuble, de sa résidence universitaire à s’inscrire sur les listes électorales.
Protester ou porter plainte contre un employeur, un professeur, un entraîneur sportif, un contremaître, un dirigeant syndical coupable de discrimination.p394-395
