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Citations de Gloria Steinem (193)


Gloria Steinem
Beaucoup trop de gens cherchent la bonne personne au lieu d’essayer d’être la bonne personne.
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Gloria Steinem
Que se passerait-il si c’était les hommes qui avaient leurs règles, et non plus les femmes?
Les règles deviendraient un événement masculin enviable et digne de fierté.
Les hommes se vanteraient de la durée et du flot.
Les garçons marqueraient l’arrivée de leurs règles, ce symbole tant attendu de virilité, avec des célébrations religieuses, et des fêtes strictement masculines.
Le Congrès créerait un Institut National de Dysménorrhée pour combattre les douleurs mensuelles.
Le gouvernement fournirait les fonds pour des protections sanitaires gratuites
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Gloria Steinem
Le premier problème pour nous tous, hommes et femmes, n'est pas d'apprendre, mais de désapprendre.
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Nous avons commencé à élever nos filles comme nos fils, mais peu ont le courage d'élever nos fils comme nos filles.

We’ve begun to raise daughters more like sons, but few have the courage to raise our sons more like our daughters.
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Gloria Steinem
Nous devons nous rappeler, à travers les générations, qu'il y a autant à apprendre qu'il y a à enseigner.
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Quand j'étais une jeune militante, je pensais que ça m'occuperait quelques années ("ça " étant le féminisme) et que je retournerais ensuite à ma vraie vie (je n'avais aucune idée de ce que devrait être ma "vraie vie"). Cette idée était due en partie à la croyance naïve qu'il suffisait de révéler une injustice pour qu'elle disparaisse.Et en partie à un simple manque de courage.
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Gloria Steinem
Je n'ai pas encore entendu un homme demander conseil sur la façon de combiner mariage et carrière.
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"Une féminazi est une femme - une féministe - qui souhaite seulement voir le nombre d'avortements augmenter le plus possible(1)." De ma vie, je n'ai jamais rencontré personne qui colle à ce qualificatif, même si ce présentateur n'a pas hésité à me l'attribuer copieusement - parmi tant d'autres. En fait, le droit d'avoir des enfants en toute sécurité, comme celui de décider quand en avoir, ainsi que celui d'en avoir ou pas, a toujours été notre but; d'ailleurs, l'une des premières batailles légales menées par les féministes concernait la stérilisation forcée. L'obsession actuelle autour de l'avortement est une réponse aux tentatives visant à le recriminaliser ou à le diaboliser, ceci afin de le faire disparaître.


(1) Paul D. Colford, The Rush Limbaugh Story, New York, St Martin Press, 1993, p. 184
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Sans se rendre compte que pousser les femmes à avoir trop d’enfants est la première menace écologique et que les cours d’économie devraient partir de la reproduction et pas uniquement de la production. (page 167)
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Les romans gothiques offrent à beaucoup de lectrices ce que les récits de sport et de guerre apportent à beaucoup d'hommes : un fantasme de pouvoir.
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L’estime de soi et l’excellence ne trouvent pas leur source dans la compétition, mais dans l’envie d’apprendre et de repousser nos limites, dans la satisfaction à réaliser une tâche, dans le plaisir de coopérer avec les autres dans une appréciation mutuelle, et dans la joie que l’on ressent autant dans le processus de réalisation que dans le résultat obtenu.
Au fur et à mesure que chaque personne se parfait elle-même et contribue à toujours plus d’authenticité, un nouveau paradigme émerge : la circularité.

Si nous nous pensons comme un cercle, notre objectif sera de le parachever – et non de vaincre autrui. Le progrès se trouve dans la direction que nous n’avons pas encore explorée.
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Si on veut être écouté, il faut écouter.
Si on espère que les autres vont changer leur façon de vivre, il faut savoir comment ils vivent.
Si on veut être vu, il faut regarder les gens dans les yeux.
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"Je peux partir parce que j'ai une maison qui m'attend. Je peux rentrer parce que je suis libre de partir. C'est l'alternance qui donne toute sa saveur à chacun de ces modes de vies. C'est à la fois très ancien et très moderne. Nous avons besoin des deux."
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« Mes jolies, si les hommes pouvaient tomber enceinte, l’avortement serait un sacrement. » (page 147)
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Ces femmes qui aiment trop et autres ouvrages du même type sont utiles, mais pourquoi n'en existe-t-il aucun intitulé Ces hommes qui n'aiment pas assez ?
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Ayant connu l'humiliation de la hiérarchie, il* élimina la hiérarchie et cessa de s'identifier à l'oppresseur, et ce faisant, il découvrit un secret important : un dirigeant ne peut pas élever l'estime de soi d'un peuple en se plaçant au-dessus de lui.

* Gandhi
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«  Beaucoup trop de gens cherchent la bonne personne au lieu d’essayer d’être la bonne personne. »
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il y a des sociétés tribales où l'on traite les femmes qui viennent d'accoucher comme des guerriers honoraires, mais c'est faire trop d'honneur à la guerre.
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Je me rendis compte que les Indiens adoraient poser des questions personnelles. Du temps de l'Empire, cette habitude devait rendre fous les Britanniques connus pour leur réserve. « Pourquoi est-ce que ta famille ne t'a pas trouvé de mari ? » « Les Américains sont riches, alors, qu'est-ce que tu fais avec nous en troisième classe ? » « Est-ce que tout le monde aux États-Unis a une arme ? » « Si je venais dans ton pays, est-ce que je serais bien reçue ? » Et, après avoir fait plus ample connaissance : « Comment font les américaines pour ne pas avoir trop d'enfants ? » Un jour, j'entendrais Indira Gandhi dire que rien ne l'avait mieux préparée à devenir Première ministre que ses voyages de jeunesse en train.
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Je m’interrogeai sur les raisons pour lesquelles on ne prenait pas la barrière du sexe autant au sérieux que celle de la couleur de peau. Les raisons sont partout autour de nous, aussi impalpables que l’air qu’on respire : parce que l’on confond encore sexisme et nature, comme c’était autrefois le cas avec le racisme ; parce que l’on considère que tout ce qui affecte les hommes est plus grave que ce qui touche « seulement » la moitié féminine de l’humanité ; parce que les enfants sont toujours élevés principalement par les femmes (et c’est un euphémisme) et que les hommes en particulier ont l’impression de retomber en enfance lorsqu’ils se retrouvent face à une femme de pouvoir ; parce que, en raison des stéréotypes racistes, les Noirs ont longtemps été perçus comme plus virils, si bien que certains Blancs se sentent confortés dans leur masculinité en leur présence (tant qu’ils ne sont pas trop nombreux); et parce qu’il n’y a toujours pas de bonne façon d’être une femme de pouvoir sans être traitée de vous-savez-quoi.
Il ne s’agit pas de compétition victimaire. Les systèmes de caste sexuels et raciaux sont interdépendants et ne pourront être éradiqués qu’ensemble. 
Il est temps de briser toutes les barrières avec une fierté égale.
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