Ainsi, tout à la fois historien et romancier, psychologue et sociologue, économiste et philosophe, artiste et journaliste, ce maître à penser de son temps est un fin pédagogue qui, inlassablement, instruit ses lecteurs et les fait rêver, à la manière d'un cinéaste, ce qu'il serait sans doute aujourd'hui, plongeant dans les tréfonds de l'âme, de la pensée et de la vie quotidienne de ses contemporains, le plus souvent sordides, suscitant de ce fait l'admiration ou la répulsion, la fascination ou la condamnation. Plus qu'à Napoléon, dont il se réclame et dont il partage certes la puissance, c'est à Buffon que ressemble ce pessimiste à peu près total qui, malgré tout, aime tant la vie. (p 199)