Bientôt, le bouleau commence à trembler plus fort, à gémir douloureusement. La blessure faite avec la hache ressemble à une bouche ouverte dans un cri muet. Mourtaza jette sa hache, secoue les brindilles et les branches de ses épaules, dit du menton à Zouleikha : Viens m’aider. Ensemble, ils enfoncent leurs épaules contre le tronc rêche et le poussent –fort, plus fort. Un craquement chuintant, et le bouleau, dans une grande plainte d’adieu, tombe à terre en lançant vers le ciel des nuages de poussière neigeuse.