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Citation de la_fleur_des_mots


Il vivait là depuis vingt ans et avait appris à aimer le front de mer, avec son animation et les rues pavées, ombragées et tranquilles du vieux Portsmouth, toujours hanté par les racoleurs, mais c'était le Pompey des touristes, le vaisseau amiral de la ville, l'image que la mairie se plaisait à répandre sur ses affiches à travers le pays. Ce qui lui échappait ou qu'il ne pouvait expliquer, c'étaient les facettes plus subtiles d'une cité très différente. En dépit d'un écart de deux générations, la pauvreté et la guerre semblaient encore façonner tous ceux avec qui il avait affaire. Ils attendaient, obtenant rarement, et pas grand chose encore. Une certaine résignation stoïque semblait aller de pair avec le territoire. Pourtant, ils parvenaient encore à sourire et blaguer avec les gens qui avaient gagné leur confiance. Les insulaires étaient ainsi. Mis en demeure de choisir, ils se fermaient toujours.
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