Elle avait remarqué que la faim aidait, ou du moins que manger éteignait la rêverie. Par raisonnement inverse, sachant qu’en satiété elle ne parviendrait pas à penser, car c’est ce qu’elle appelait penser, elle s’efforçait de se tenir sans manger. Ce qui au début n’était ni facile, ni concluant, et singulièrement exaspérant pour les nerfs.