Retour en images sur la rencontre avec Alexandra de Hoop Scheffer, Jeff Hawkins, Sylvain Cypel et Jérémy Ghez animée par Guillaume Gonin lors des rencontres du progrès à Latche 2019.
Retrouvez leurs ouvrages :
https://www.mollat.com/Recherche?requete=Sylvain%20Cypel
https://www.mollat.com/livres/627248/alexandra-de-hoop-scheffer-hamlet-en-irak
https://www.mollat.com/livres/2300090/jeremy-ghez-etats-unis-declin-improbable-rebond-impossible
Notes de musique : © mollat
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Extrait de son discours en Afrique du Sud :
Peu d'entre nous auront la grandeur de changer eux-mêmes l'histoire ; mais chacun d'entre nous peut travailler pour changer une partie des évènements, et à travers tous ces actes sera écrite l'histoire de cette génération. [...]
C'est à travers d'innombrables et divers actes de courage et de foi que l'histoire humaine est bâtie. A chaque fois qu'un homme se dresse pour un idéal, ou agit pour améliorer le sort de ses semblables, ou sévit contre l'injustice, il provoque une petite vague d'espoir et, venues d'un million de foyers d'énergie et d'audace, ces vagues forment un courant qui peut balayer les plus puissantes murailles d'oppression et de résistance.
Extrait du discours prononcé le jour de l'assassinat de Martin Luther King :
En ce jour difficile, (...) il nous faut peut-être nous demander quel genre de nation nous sommes et quelle direction nous voulons prendre. (...)
Nous n'avons pas besoin de divisions aux Etats-Unis. Nous n'avons pas besoin de haine aux Etats-Unis. Nous n'avons pas besoin de violence et d'anarchie aux Etats-Unis - mais d'amour et de sagesse, de compassion envers les autres. D'un sentiment de justice envers ceux qui souffrent toujours dans notre pays qu'ils soient blancs ou noirs. (...)
Nous pouvons réussir dans ce pays. Nous aurons des périodes difficiles. Nous avons eu des périodes difficiles dans le passé et nous aurons des périodes difficiles à l'avenir. Ce n'est pas la fin de la violence, ce n'est pas la fin de l'anarchie et ce n'est pas la fin du désordre. Mais la grande majorité des Blancs et des Noirs dans ce pays veulent vivre ensemble, veulent améliorer la qualité de notre vie et veulent que la justice soit faite pour tous les êtres humains qui demeurent sur notre terre.
Face au milliers de Sud-Africains réunis dans l'amphithéatre, le sénateur anxieux s'élance :
"Je suis venu ici par intérêt et attachement profonds vis-à-vis d'une terre colonisée par les Néerlandais au milieu du XVIIè siècle, puis conquise par les Anglais, et enfin indépendante ; une terre qui s'est définie sur une frontière hostile ; une terre qui a apprivoisé de riches ressources naturelles grâce à l'emploi énergique de la technologie moderne ; une terre qui importait des esclaves, et qui maintenant doit lutter pour effacer les ultimes traces de la servitude ancienne.
(Un silence)
Je fais référence, bien sûr, aux Etats-Unis d'Amérique."
Stupeur et éclats de rire dans la salle. Avec subtilité, RFK évite d'emblée de se placer en donneur de leçons impérialistes, se présentant plutôt comme un messager de justice et d'espoir - autant pour l'Afrique du Sud que pour son propre pays.
Aimanté par le danger, Black Robert semblait approcher le mal au plus près pour mieux l'apprivoiser - et prouver son courage. A moins que cette immersion dans le côté obscur soit un échappatoire, l'épreuve du feu lui permettant d'oublier un temps sa condition de fils, de frère et de Kennedy ?
"Les pires catastrophes" rappelle Victor Hugo, "ont souvent une sombre façon d'arranger les choses."
Quiconque déambule pour la première fois dans ce curieux dédale politique est saisi par les paradoxes de la capitale [Washington], à la fois historique et neuve, ambitieuse et bureaucratique, grandiose et presqu'artificielle. A l'image des Etats-Unis, finalement.
Timide mais agressif, brusque mais vulnérable, humble mais arrogant, Robert est authentique.
Quand Robert déambule dans la rue, la police doit l'extirper de la foule, qui lui arrache ses boutons de manchettes ou ses chaussures en souvenir. Dans leur témoignage d'affection, certains vont jusqu'à le griffer ou lui arracher les cheveux.
On oublie parfois avec une facilité déconcertante les pires malheurs ; c'est la force de l'espoir.