La ville entière est un camp de réfugié. Les panneaux de signalisation servent aux paysans d’étendoirs et de faîtes à leurs sacs à viande. Un muletier sur le boulevard Monivong a installé une mangeoire dans la carcasse d’une de ses bêtes. Des rats aux yeux rouges déambulent, chassés des entrailles de la terre par les milliers de paysans cherchant à se protéger des tirs de roquettes et de la mousson. (page 259)