Là, couché par terre à plat dos sur le sable, le chapeau sur les yeux, les bras étendus en croix, je suis resté une grande heure et demie à chauffer ma guenille au soleil et à faire le lézard. On se sent le corps inerte, engourdi, inanimé, inhérent presque à la terre sur laquelle il se vautre tandis que l'âme, au contraire, partie bien loin, voltige dans les espaces comme une plume égarée.