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Citations de Guy Delvig (21)


L'ois'onu

Ce matin, un oiseau est venu se poser
Sur mon frêle olivier. J'aurais pu supposer
Que ce beau volatile était une colombe
Mais il avait un peu la couleur d'une tombe.

Il ne roucoulait pas. Il avait l'air si triste ....
Il a regardé mon arbre d'un air sinistre.
Il a ouvert le bec. Aucun son ne sortait.
J'ai vu ployer le rameau qui le supportait.

Et puis j'ai entendu brusquement un sanglot
Qui venait, je le crois, du fond de son jabot.
J'ai regardé son bec. Il était arc-en-ciel.
Mais l'orage est venu. Glacial et torrentiel.

L'oiseau m'a regardé. Il a hoché la tête.
Ses ailes repliées n'étaient pas à la fête.
L'olivier, rabougri, peinait sous la bourrasque.
J'ai cru voir l'animal, soudain, porter un casque !

C'était un joli casque à la couleur d'azur
Avec de grands traits noirs qui zébraient son bleu pur.
La pluie tombait encore : et plus froide, et plus forte.
Alors, j'ai tout compris : la Paix était bien morte !
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Pour être heureux

Pour être heureux, rester marmots,
Il faut jouer avec les mots
Et ne pas se prendre au sérieux,
Avoir des bonbons dans les yeux ...

Il faut s'émerveiller de lune
Qui vient éblouir la nuit brune.
Il faut s'amuser des oiseaux
Qui se penchent sur les roseaux.

Il faut chanter des chansons douces
En suçant des glaces, des pouces.
Il faut admirer l'escargot
Qui vient ramper sur le fagot.

Il faut rire du temps qui passe
En piétinant de sa godasse
La flaque des moments humides.
Il faut s'amuser de ses rides.

Il faut supporter le nuage
Qui, sans arrêt, part en voyage
Et se boursoufle, et se dégonfle
Pendant que le vent crache et ronfle.

Il faut s'asseoir au bord de l'eau
Et regarder dans le ruisseau
Partir en tournoyant, les branches
Qu'on a jetées, mains sur les hanches.

Il faut, du matin jusqu'au soir,
Transformer la peur en espoir.
Ignorer la profonde insulte
A l'enfant quand il est adulte.

Pour être heureux, il faut aimer
Sans s'abuser ni s'abîmer.
Il faut juste rester soi-même.
Ah ! S'il suffisait d'un poème ...
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La foudre du malheur

Partir. N'être plus rien. Qu'un nuage peut être
Qui disparaît soudain quand s'ouvre une fenêtre
Pour rejoindre le ciel. Devenir un oiseau
Et flotter dans le vent comme flotte un roseau.

Pleurer. Se sentir seul. Comme une île déserte
Dans un océan vide à la surface inerte.
Le plus beau des étés est un temps de menace.
Un rayon de soleil est une épée de glace.

Dormir. Ne pas rêver. Marcher parmi les ombres.
Supporter jour à jour le poids des heures sombres.
Renoncer à cueillir les fleurs de l'espérance.
Sans bruit, tourner le dos aux joies de l'enfance.

Douter. De soi. De l'autre. Etre déçu parfois,
Souvent et puis toujours. Ne plus croire aux émois
Qui sont raisons de vivre et d'avancer sans peur.
Voir, à ses pieds, tomber la foudre du malheur.
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J'écrirai un poème

Je te dirai des mots que Dieu lui-même ignore .
Je te les soufflerai aux pâleurs de l'aurore
Dans ces draps de satin qui paraissent rugueux
Pour ta peau de soie blanche aux reflets amoureux.

Je ferai du soleil ton plus fidèle esclave.
Tu sauras l'allumer de ce regard suave
Dont tu as le secret et dont j'ai tant d'émoi.
Il brillera pour toi. Et quelquefois pour moi.

Je cueillerai des fleurs que personne n'a vues,
Aux pétales de sang, aux senteurs inconnues.
De mon coeur je ferai un vase de cristal ;
Nous les partagerons jusqu'au moment fatal.

Je te dessinerai de jolis paysages
Où nous ferons tous deux de fabuleux voyages,
Des îles pour nous seuls, des montagnes magiques,
Des forêts de mystère aux légendes tragiques.

Puis, à bout d'arguments, j'écrirai un poème ...
De la ronde des mots, je ferai un diadème
Qui viendra souligner les diamants de tes yeux.
Tu liras en silence et nous serons heureux.
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La lune morte

Ce soir je vais écrire ... Un poème, peut être ...
Assis sur un fauteuil posé à la fenêtre.
J'aurai vers le ciel noir un regard grave et vague.
Je fourbirai ma plume. En ferai une dague.

La Lune sera là, brillante et prétentieuse,
Narguant mon parchemin. Mais ma Muse précieuse
Me trouvera les mots qu'il me faut pour l'éteindre.
Je suis comme un soleil aveugle qui sait peindre.

Dans le ciel, un oiseau tracera son paraphe
Sans savoir qu'il fera partie d'un paragraphe
De mon texte indigent. Je déplace ma chaise.
La Lune n'est plus là. Je ne suis pas à l'aise.

Une étoile filante, avec sa queue bifide,
Viendra me proposer un voeu. Cette perfide
S'en ira aussitôt en riant dans l'espace.
A quoi servent les voeux quand le rêve s'efface ?

Je ferme la croisée à tous les courants d'air.
Le vent s'est éveillé. Dans la nuit, un éclair
Vient zébrer le silence. Et commence l'orage.
La Lune évanouie dormait sur un nuage !
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Pour dessiner l'amour

Pour dessiner l'amour, j'ai besoin d'un crayon.
J'ai prié le Soleil de m'offrir un rayon
Mais le coquin m'a fait bien mauvaise fortune :
Il était occupé à lutiner la Lune.

Pour dessiner l'amour, j'ai besoin d'une toile.
J'ai cherché un ciel bleu éclairé d'une étoile
Mais voilà qu'un nuage joufflu et bavard
A noyé mon décor pour en faire un buvard.

Pour dessiner l'amour, j'ai besoin d'encre d'or.
J'ai creusé dans le sable où se cache un trésor.
J'y ai juste trouvé un coquillage amer
D'avoir été, sans fin, rejeté par la mer.

Pour dessiner l'amour, j'ai besoin de ton coeur,
De tes mains, de tes yeux, de ta joie, de ta peur,
De tous ces moments fous qu'on appelle la vie.
J'ai besoin de l'espoir, du rêve et de l'envie.
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Passage des lilas
(La non-histoire)

Ils s'étaient rencontrés Passage des Lilas,
Un matin de printemps, dans les premiers frimas.
Elle avait les yeux clairs, douces aigues-marines,
Un doux coquelicot de lèvres purpurines.

Il avait un regard à la couleur noisette.
Il cachait son grand coeur sous une chemisette.
La foudre s'abattait, Passage des Lilas.
Il a pris cette main qui tremblait au frimas.

Il lui a peint les mots avec délicatesse.
Il lui a dessiné un palais de princesse.
Puis ils se sont aimés, Passage des Lilas.
Le soleil s'est levé, ignorant le frimas.

Ils se sont séparés, Passage des Lilas.
Entre eux s'était glissé un tout autre frimas.
Le passage n'était peut-être qu'une impasse
Sur le mur de laquelle un bonheur se fracasse ...
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Evanescent contour

Quand j'aurai tant écrit que saignera ma plume
D'une encre au goût amer, à l'acide d'agrume,
Que les mots épuisés de me rencontrer trop
S'enfuiront devant moi comme rats au galop
Qui quittent le vaisseau de l'antique mémoire,
Je devrai, malgré moi, refermer le grimoire.

Quand les souvenirs froids se zèbreront de rides,
Déchirant, du passé, quelques éphémérides,
Puis que s'effaceront les si précieux visages
De mes êtres aimés partis dans les nuages,
A quoi me servira ce corps usé et creux ?
Dans ce miroir fêlé seront éteints mes yeux ....

Sous mes doigts engourdis des caresses tremblantes
A des photos jaunies aux poses ressemblantes,
Aux lèvres si pincées que le sang en a fui,
Aux regards attristés d'un rêve évanoui,
Je sentirai peut être un peu vibrer l'amour
Qui s'y cachait pourtant. Evanescent contour.

Il sera temps pour moi de refermer le livre,
De chasser l'albatros à bord du bateau ivre,
Naviguant sur un lac où pleurent les violons,
Où les coquelicots meurent dans les vallons,
Et s'il faut un suaire à mes vers malandrins,
Qu'il soit brodé de rimes et d'alexandrins !
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Un désir de tendresse

La mémoire s'endort au miroir du passé,
Fendue de ses éclats dans l'ombre du reflet,
Quand la nuit de la vie dévoile son secret
Et que le coeur meurtri souffre d'être cassé.

Alors le souvenir vient rôder en voleur,
Tantôt bleu, tantôt gris mais aussi tantôt noir,
Chargé de la folie comme du désespoir,
Porteur de l'amertume autant que du bonheur.

Il faut garder en soi les plus jolis moments,
Les amours pétillants, les grands évènements
Et peut-être oublier les instants de détresse.

Demain est bien souvent l'opposé d'aujourd'hui.
Un sourire et voilà tout le chagrin enfui ...
Un baiser, un mot doux, un désir de tendresse ...
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Le coeur est un oiseau

Le coeur est un oiseau que nul ne met en cage
Il vole au gré du vent et tremble sous l'orage
Il palpite au printemps et s'essouffle à l'automne.
Son été est brûlant, son hiver monotone.

Le coeur est un joyau dont l'amour est écrin.
Il chantonne au bonheur et s'étrangle au chagrin,
Brillant de mille feux qu'allument les candeurs,
Noirci des charbons froids quand meurent les ardeurs.

Le coeur est un bateau qui navigue au hasard
Des vies aux flots amers dans l'océan vasard
Du pourquoi, du comment, du non et du peut-être.
Le coeur est un enfant qui déteste l'ancêtre.

Le coeur est un marteau qui cogne sans pitié,
Ecrasant l'affection autant que l'amitié.
Mais à trop l'écouter, on en deviendrait sourd.
Le coeur est un ami que l'âge rend trop lourd ...
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Je partirai de nuit

Je partirai de nuit, à l'ombre des étoiles,
Quand la lune affaiblie s'engourdira de voiles
Et que les bruits du soir ne seront que murmures
Des âmes alanguies qui perdent leurs armures.

Je verrai, peu à peu, choir les oiseaux de nuit
Dépourvus de projets dans l'aurore qui luit.
Ils tomberont sans fin comme ont fait mes vieux rêves
Lorsque tu m'as quitté. Les heures seront brèves.

Puis viendra le matin et ses sentiers obscurs
Où même un avenir ne peut jurer de rien.
Le Soleil, sans pitié, brûlera les azurs.

Mais j'entendrai au loin le possible refrain
De l'espoir qui renaît. Et les mots pleins d'entrain
Se souviendront alors de mon bonheur ancien.
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Les moments suspendus

Quand les fils de la vie sont tordus, sont tendus,
Il faut, pour les lâcher, des moments suspendus ...
De ces instants de grâce où, d'un simple poème,
La chanson de la rime efface le problème.

Le mot est pansement autant qu'il est blessure
Selon qu'on en a peur ou selon qu'il rassure.
D'un jour à l'autre il peut passer du blanc au noir
Enthousiaste au matin, désespéré au soir.

Alors le coeur malade aux maux inattendus
A besoin, simplement des moments suspendus :
Un frôlement de plume à l'encre sirupeuse,
Un parchemin froissé par une ode joyeuse.

Le soleil est enfant dont le ciel est berceau.
Son rayon hésitant est un brûlant pinceau
Qui transforme un nuage en une folle toile
Où s'allonge la lune et où file l'étoile.

Ainsi, pour éloigner tous les malentendus,
Il suffit de trouver des moments suspendus,
Des minutes de paix quand se ferment les yeux,
Emprisonnant l'azur qu'on vient voler aux cieux.
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La vie n'est qu'un jeu

Il faut bien avouer que la vie n'est qu'un jeu
Commençant par un cri, finissant par un feu ....
Mais la donne, au départ, n'est pas toujours la même
Comme au jardin la rose avec le chrysanthème.

La question est plutôt : d'où nous viennent les règles ?
Quelques fées enjouées ? Quelques lutins espiègles ?
Quelques dieux délirants ? Quelques démons obscurs ?
Qui décide en secret de nos hasards futurs ?

Qui trafique les dés ? Qui biseaute les cartes ?
Qui dévie les chemins en changeant les pancartes ?
Qui distribue la pluie, le soleil ou l'orage ?
Quel vent souffle à l'envers en poussant le nuage ?

Tout n'est que loterie. La crainte ou bien l'espoir
Sont des atouts pervers. Et du matin au soir,
La vie n'a pas pour tous le même nombre d'heures.
Les berceaux sont parfois de dernières demeures.
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La force de l'amour

Et même si le rêve a perdu ses couleurs,
Que peut être l'espoir est perclus de douleurs,
Si le bonheur d'antan est chargé de nuages,
Il faudra toujours croire à de nouveaux rivages.

Si le doute s'installe et que le vent se fâche,
Soufflant à contrecoeur sans force ni panache,
Renversant la jonquille et l'iris de printemps,
La pluie ne rouille pas la sagesse du temps.

Quand le ciel s'assombrit sans qu'on en soit coupable,
Du brouillard et de l'angoisse à la froideur palpable
Et que le soleil blond ne fait plus son travail,
Dans la cave il y a toujours un soupirail.

Le chemin peut parfois être semé d'embûches
Et certains sentiments n'être que des baudruches,
La nuit peut remplacer pour quelqu'instants le jour,
Il restera toujours la force de l'amour ...
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L'hiver est arrivé

Le gel s'est abattu soudain sur le jardin.
Les bégonias sont morts. Peut-être de chagrin...
Un escargot frileux rentre dans sa coquille
Survivra t-il jusqu'au retour de la jonquille ?

Le vieux banc est couvert de diamants engourdis.
Les yuccas si fringants sont tout abasourdis.
Les larmes du matin ne sont plus que glaçons
Et la brume aux draps gris s'invite sans façons.

Un oiseau amaigri, timide aventurier,
Sautille encore un peu sous le genévrier,
Picorant sans espoir de son bec endurci
La terre de béton sous le ciel obscurci.

L'hiver est arrivé, vêtu de sa froidure,
Blanchissant sans pitié l'éphémère verdure
Dans le silence épais qu'à l'âme surannée
Qui se meurt à nouveau comme meurt une année.
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Ecris moi en couleurs

Ecris-moi ces mots bleus aux reflets de turquoise
Que me soufflaient tes yeux. Le ciel était d'ardoise.
Nous étions toi et moi sur le toit du monde
Dont nous avions rêvé de seconde en seconde.

Ecris-moi ces mots verts qui respiraient l'espoir.
Un seul regard de toi me faisait m'émouvoir.
Je riais du soleil et moquais sa pâleur
Devant ma belle étoile à l'éclat enjôleur.

Ecris-moi ces mots blancs qui disaient les silences,
Peinés de tes erreurs, jaloux de mes absences.
Les non-dits sont parfois plus bruyants que l'orage.
Une larme peut faire effondrer un barrage.

Ecris-moi ces mots rouges remplis de colère,
Ce drapeau hissé haut sur un mât de galère,
Quand chacun, dans son coin, n'en fait plus qu'à sa tête
Et que la bise s'est transformée en tempête.

Ecris-moi ces mots gris ennoyés de nuages
Que te souffle ton coeur. Quand avancent nos âges,
Qu'inexorablement, le passé rancunier
Grignote l'avenir, il ne faut rien renier.

Ecris-moi ces mots noirs, à l'encre d'amertume,
Quand le corps est usé et que l'âme est enclume,
Quand la route prend fin d'avoir été trop rude
Et que la déception n'est plus que certitude.
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Tourneront les paillettes
(A Cyrielle et ses Paillettes)

Après que le soleil a pâli quelque temps,
Après que le chagrin a volé le printemps,
Après les déceptions, les peurs et les regrets,
Reviennent les espoirs et les rêves secrets.

Car le show continue et brillent les étoiles,
Chassant les vents mauvais et soulevant les voiles
Des vaporeux projets et des avenirs roses.
La vie a quelquefois besoin de courtes poses.

Bien sûr, on n'oublie rien : ni larmes, ni douleurs,
Ni les séparations, ni les froides couleurs
Des écrans qui ont remplacé les embrassades.
Mais l'arc-en-ciel effacera les pluies maussades.

Reprendra le spectacle unique de la vie.
Du ciel bleu, de l'amour, du rire et de l'envie.
Reviendront les câlins, les caresses douillettes
Et tourneront toujours les gracieuses Paillettes.
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Sans toi

Sens toi ! Tu sais, tu es le parfum de l'amour,
La fraîcheur du matin, rosée du petit jour,
La tendresse du soir, fragrance de bonheur,
Sens toi ! Je sens combien tu fais battre mon coeur.

Sans toit, point de nid doux où se cachent nos peurs,
Quand volent dans nos cieux les oiseaux de malheur,
Quand l'orage est plus fort que l'océan furieux
Sans toit, point de refuge aux ultimes adieux.

Sang, toi qui coules en moi comme un torrent bourbeux
Décorant l'azur morne en longs duvets gibbeux,
Embrasant l'astre d'or de ses reflets cuivrés,
Sang, toi, tu es mon encre aux verbes enivrés.

Sans toi, je ne suis rien qu'un fantôme égaré
Qui erre dans la vie comme un loup effaré
Dans une nuit profonde où la Lune est blafarde,
Sans toi, mon seul espoir est prénommé Camarde ...
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Je n'ai jamais compris que ta simple pudeur n'était que de l'amour
Petite fée cadeau du ciel que tes douleurs ne soient que brèves que tu réalises tes rêves que la vie te soit un champ de miel
Elle a de ces mots doux qui sont teintés d'humour et la langue pendue comme un serpent d'amour
Il suffit simplement de leur tendre la main avec un coeur dessus
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Bonjour dit la voix fluette à Léon me permettez vous de me reposer quelques minutes je viens de faire un long vol pour échapper à un oiseau qui avait décidé de me transformer en petit déjeuner et je suis un peu fatiguée
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