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Critiques de Gwendal Lemercier (106)
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Brynn, la chasseresse écarlate est de retour après maint tourments et doit venger sa soeur. Le postulat de départ était sympa mais la typographie illisible et les illustrations brouillonnes ont vite rendu cette lecture laborieuse. Dans ce dyptique largement et librement inspiré de la légende Arthurienne, l'île d'Avalon n'est pas cachée par la brume, mais flotte dans les airs. Seelie et Anseelie, fées  défensives et fées guerrières se partagent sa protection. Jusqu'au jour où Alya, la dame mort, détruit l'île pour découvrir les secrets du peuple d'Avalon. Ce sont d'ailleurs ses chroniques qui nous apprennent l'histoire de l'Elendir.

Passé et présent se mêlent assez confusément et le scénario reste d'une platitude ennuyeuse. Une publication de chez les éditions Soleil vite lue et vite oubliée. Je ne lirai pas la suite.
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Créatures celtiques

Tout d'abord, je me dois de préciser que je dois cette lecture à une opération Masse Critique de Babelio, que je remercie et félicite une fois de plus pour cette belle initiative, ainsi que les éditions Locus Solus.



Ayant toujours eu et conservé une attirance pour les contes et le folklore, et tout particulièrement celtique, ce livre a forcément éveillé mon intérêt.



J'ai tout de suite apprécié le parti pris de mettre l'accent sur les diverses "nations celtiques", avec des histoires et des créatures mythologiques communément populaires et des régions évidentes (comme l'Ecosse, l'Irlande, la Bretagne - et les korrigans, leprechauns...) mais aussi d'autres qui le sont moins et qui méritent à être mieux connues (comme les Asturies, l'Australie, l'Acadie - et le Busgosu, le Bunyip, le Bonhomme Sept Heures...).



J'ai aussi aimé l'originalité d'ancrer les textes dans un cadre contemporain, ce qui par contraste ajoute à l'aspect fantastique et renforce la part de merveilleux et la présence des créatures mythologiques.



Dans l'ensemble, cela nous fait donc 10 histoires courtes, à mon avis plutôt destinées à un public jeunesse (mais il ne faut pas en faire une limitation : il n'y a pas d'âge pour se laisser emporter par des bonnes histoires !), qui balayent un beau panorama du folklore celtique et de sa diversité culturelle et géographique, joliment illustré par Gwendal Lemercier, et accompagné de quelques annexes pour compléter le tableau.

Le style de l'auteure est agréable à lire, et respecte parfaitement les codes du conte - seul petit bémol absolument et totalement personnel et subjectif : tant qu'à écrire sous pseudo, je trouve dommage d'aller aussi loin dans une désignation extrêmement anonyme et propice à confusion (sans la petite biographie à la fin et malgré la constance du style, dans mon esprit il était toujours possible qu'il s'agisse d'un collectif d'auteurs, par exemple) - mais ceci n'engage que moi et ne concerne qu'un point tout à fait anodin...



Cela ne m'a pas du tout empêché de passer un fort bon moment avec cette lecture !
Lien : https://www.facebook.com/tot..
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

L'Oracle raconte un nouveau récit à Homère...

et c'est celui que j'ai préféré (sur les 4 premiers).



Le Petit Roi Léandre porte une grande âme, créative & loyale.

Il aurait voulu être sculpteur mais sera un époux aimant, un bon père, un valeureux guerrier, bref tout ce que l'exigence de son héritage lui demande d'être. Mais il ose se rebeller, demander justice, aux hommes & aux dieux, à Zeus lui-même. Et c'est ce qui est touchant. Zeus lui-même lui demandait de l'émouvoir et Léandre y parvient. Et les dieux en deviennent plus humains.



Un très beau scénario avec de beaux messages dans les dialogues.

La lumière est en chacun de nous.
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

Une fois de plus, fort de son savoir-faire, Eric Corbeyran nous sert un récit assurément fluide et on ne peut plus incisif. En effet, comme dans l’épisode 4, l’artiste ne manque pas de verser dans une violence extrême et parvient, par ce biais, à emballer l’aventure en jouant habilement sur les deux périls insidieux, dans une oppression et surtout une cruauté impressionnante.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

L’expérimenté scénariste sait rendre séduisant cet épisode sanglant. Malgré le peu d’espace dont il dispose, il parvient à créer des protagonistes intéressants voire attachants. De même, le contexte est bien développé, en particulier la condition de quasi esclaves des sang-mêlés. La défaite est annoncée, mais, jusqu’au bout, l’espoir d’une issue favorable pour une partie de la population est entretenu. Au dessin, Gwendal Lemercier fournit une prestation convaincante.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

Les idées que veulent mettre en place les auteurs sont biaisées par le manque de place. Le format cinquante-quatre pages est vraiment le gros point faible de toute la saga. L’histoire est malgré tout plaisante et nous fait passer un bon moment.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Excellente introduction de la série du crépuscule des Dieux. Rien à redire, ça se lit d'une traite avec beaucoup de plaisir. Grâce à ce Tome 0, on comprend beaucoup mieux le 1er Tome. Dessins splendides et scénario irréprochable.
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

Un très bon tome bien soigné avec une sympathique histoire bien dans la forme les intégralité des elfes sin vraiment de bonnes bd les dessins sont tous agréable avec de bons relief et de bonnes qualités et on y prend goût a suivre nos héros dans leurs aventures
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

Un tome sympa sans plus malheureusement.

Rien de novateur par l'auteur qui transpose un scénario maintes fois utilisés avec des nouveaux personnages dans un nouveau décor tout simplement.

Corbeyran ne se fatigue pas à développer les personnages et donner de la profondeur a ces derniers, il raconte une histoire simpliste et va juste mettre ce dont il a besoin sans chercher à sublimer le tout.
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Elfes, tome 9 : Le Siège de Cadanla

A voir si le personnage de ce tome réapparaîtra plus tard dans la série et, sans dévoiler quoique ce soit de la fin de cet épisode, comment il pourrait intervenir... Les évènements décrits me donnent l'impression d'un tome écrit et dessiné pour profité du succès de la série.
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Océanides : 15 histoires de mer

Vaste, mystérieux et parfois mystique, l’océan est décrit sous tous les angles dans ce recueil d’histoires souvent engagées, qui, sans le dire, appellent toutes à s’intéresser et à protéger cet écosystème, espace infini d’aventure.
Lien : https://www.actuabd.com/Ocea..
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Alias Nemo, tome 1 : Prince Dakkar

Cette bande dessinée m’a attiré par sa couverture. Elle s’inspire de « 20000 lieues sous les mers » de Jules Verne. J’ai beaucoup aimé les différentes planches. je trouve que Gwendal Lemercier a fait un bon travail.



En ce qui concerne l’histoire, je l’ai trouvé un peu brouillonne. Elle passe rapidement sur des éléments qui, a mon goûts, semblent importants.



Malgré cela, je pense que ce livre reste une bonne BD et j’attends de lire le tome 2 pour confirmer cette impression.
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Alias Nemo, tome 1 : Prince Dakkar

Une bande dessinée qui ravira les fans de 20 000 lieues sous les mers ainsi que les amateurs de bons récits d’aventure.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Légendes, tome 1 : Dessiner dans les musées

Un sens hors norme de l'amitié transpire dans ce livre d'une légèreté vivifiante. Un album qui lie académisme, élégance et chaleur humaine résume parfaitement l'art de Guibert. Un exercice plaisant qui donne l'occasion de se confronter à des pièces de musée et à les découvrir ici en 2D. Une manière de se réapproprier l'art sans le corrompre. Certes, il s'agit d'une transposition, mais tellement brillante !
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262

J'ai mis la note de : 20/20



Mon avis sur la série complète : Le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l’incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. Le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l’histoire se comprend bien sans. De plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.



Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu’un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.



Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes œuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l’anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l’honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.



L’auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l’histoire et d’en romancer d’autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l’histoire d’amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l’on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d’Occident et d’Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d’autres passages de l’Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l’Empire romain.



La série est découpée en deux cycles : l’histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s’intéresse à l’après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l’arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d’amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d’Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l’appât du gain, l’attrait du pouvoir et l’égoïsme.



Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n’hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d’aller au Walhalla. Son caractère est celui d’une femme forte mais aussi celui d’une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon cœur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu’ils considèrent bons.



Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d’entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l’apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.



Le cycle suivant nous plonge davantage dans l’Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l’Empire roman d’Orient (du côté de Byzance). Les questions d’ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. Le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d’Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.



Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. Le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s’émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.



La complexité de l’histoire est telle qu’on ne s’ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L’auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d’une page à l’autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. Le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.



* Récits de mythologie nordique



** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42678

J'ai mis la note de : 18/20



Mon avis sur la série complète : Les arcanes d’Alya est un diptyque de fantaisie qui rappelle certains classiques BDs ou romans du genre. L’histoire est épique, pleine de péripéties et l’héroïne est charismatique. Il ne faut cependant pas lire ce récit trop jeune. La fin pourrait paraître décevante si on ne comprend pas tout le côté philosophique qui se cache derrière. La bande-dessinée fait réfléchir et questionne sur de vastes sujets, comme la fin de la vie, ce qui se cache après, le renouveau, les souvenirs et les liens d’amour et d’amitié qui transcendent chaque être. Pris comme dans un piège, on ne sait si on doit haïr l’auteur ou l’admirer pour l’aventure cruelle qu’il nous a livrée.



Avec Les arcanes d’Alya, on voyage dans un univers qui nous parle et que l’on a l’étrange sensation de connaître, car il reprend les codes d’univers célèbres tels que Le seigneur des anneaux (une des cités représentées sur une des deux planches de la critique rappelle la ville elfique majestueuse qu’est Fondcombe, par exemple) ou Le trône de fer, notamment pour ses conflits politiques et religieux ou l’évolution de certains personnages. Pour les connaisseurs, l’auteur y a aussi inséré des clins d’œil aux mythologies celte et nordique. Il est agréable de côtoyer toutes ces inspirations étant donné qu’elles s’intègrent parfaitement sans que cela perturbe.



Les arcanes d’Alya apportent néanmoins une grande part de nouveautés, notamment grâce aux préceptes d’Alya, une déesse au passé trouble, marquée par le sang et la mort. Celle-ci a une maîtresse et il n’est pas possible de lui échapper quand la déesse nous a choisis pour disparaître. Alya décide de qui mourra et de qui pénétrera alors dans son hall gigantesque. Cette idée rappelle celle du Valhalla, qui est, dans la mythologie nordique, le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés, même si les objectifs sont complètement différents pour la divinité de la bande-dessinée. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt inattendus et originaux, et amènent des pistes de réflexion sur des questions philosophiques intemporelles.



Telles les walkyries, Alya a ses messagers qui se divisent en plusieurs catégories. Dans ce récit, nous suivons une chasseresse du nom de Brynn, torturée par la disparition de sa sœur tant aimée, et qu’elle veut retrouver par tous les moyens possibles, avant qu’Alya ne mette la main dessus. Brynn sera aidée par d’étranges créatures qui lui feront confiance et qui n’hésiteront pas à se sacrifier pour elle. La chasseresse a un caractère complexe que l’on découvre au fil des pages. Sa mission morbide, aux ordres de la souveraine de la mort l’a profondément changée, mais pourtant, elle n’a pas oublié son passé et qui elle était avant de devenir une entité crainte par tous. Brynn a du caractère et sait ce qu’elle veut. Imperturbable en combat, elle est féroce, agile et calculatrice. On aime la suivre dans sa quête et on s’attache à son histoire.



L’univers est complexe et les deux tomes n’ont malheureusement pas le temps de nous montrer toutes les richesses qu’il contient. La quête de Brynn est mise en avant et l’histoire se lit trop vite. Le lecteur essaie de grappiller ici et là des informations, bien que cela l’amène finalement à se poser plein de questions. Quelle est cette machine étrange ? Qu’est-ce que la guilde des Ombres ? Que veut vraiment Alya ? Les quelques passages citant les arcanes d’Alya, des livres divins célèbres de l’univers, énoncent des vérités et des préceptes qui ne sont pas toujours simple à comprendre à la première lecture. Ils sont très bien écrits et chaque mot a son importance. Les interrogations s’enchaînent sans que cela soit en fait frustrant. La fin inattendue apporte des réponses à nombre d’entre elles, tout en en laissant d’autres en suspens, gardant une part de mystère et laissant libre cours à l’imagination du lecteur.



Le passé de Brynn et de sa sœur nous sont présentés dans de nombreux flash-backs. Ce processus pourrait sembler pénible, mais il n’en est rien. Ces moments sont bien introduits dans le récit car ils sont des souvenirs que l’on fait involontairement remonter à notre héroïne. La souffrance qu’elle doit supporter à leur ressassement est palpable et apportent un suspense captivant tant on veut savoir ce qui se passera ensuite.



Les dessins sont sublimes, surtout lorsqu’ils présentent des paysages ou des cités magiques. Les traits ne sont pas toujours précis, sans que cela gêne. Les couleurs sont bien choisies et définissent une ambiance bien particulière. On distingue ainsi aisément les instants où Brynn est le personnage central, de ceux où sa sœur l’est, ou des instants flash-backs.



La relation entre Brynn et sa sœur se ressent dans toutes les pages des deux tomes et nous transportent dans un univers profond et envoûtant. Malgré ce que l’on pourrait croire, Alya n’est pas la méchante de l’histoire, car il n’y en a pas vraiment. L’intrigue est bien construite, avec rythme, et on ne s’ennuie pas une seconde.



L’univers de Les arcanes d’Alya aurait mérité une suite et que l’on s’y intéresse davantage.
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Les arcanes d'Alya, tome 2 : Ames soeurs

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42678

J'ai mis la note de : 18/20



Mon avis sur la série complète : Les arcanes d’Alya est un diptyque de fantaisie qui rappelle certains classiques BDs ou romans du genre. L’histoire est épique, pleine de péripéties et l’héroïne est charismatique. Il ne faut cependant pas lire ce récit trop jeune. La fin pourrait paraître décevante si on ne comprend pas tout le côté philosophique qui se cache derrière. La bande-dessinée fait réfléchir et questionne sur de vastes sujets, comme la fin de la vie, ce qui se cache après, le renouveau, les souvenirs et les liens d’amour et d’amitié qui transcendent chaque être. Pris comme dans un piège, on ne sait si on doit haïr l’auteur ou l’admirer pour l’aventure cruelle qu’il nous a livrée.



Avec Les arcanes d’Alya, on voyage dans un univers qui nous parle et que l’on a l’étrange sensation de connaître, car il reprend les codes d’univers célèbres tels que Le seigneur des anneaux (une des cités représentées sur une des deux planches de la critique rappelle la ville elfique majestueuse qu’est Fondcombe, par exemple) ou Le trône de fer, notamment pour ses conflits politiques et religieux ou l’évolution de certains personnages. Pour les connaisseurs, l’auteur y a aussi inséré des clins d’œil aux mythologies celte et nordique. Il est agréable de côtoyer toutes ces inspirations étant donné qu’elles s’intègrent parfaitement sans que cela perturbe.



Les arcanes d’Alya apportent néanmoins une grande part de nouveautés, notamment grâce aux préceptes d’Alya, une déesse au passé trouble, marquée par le sang et la mort. Celle-ci a une maîtresse et il n’est pas possible de lui échapper quand la déesse nous a choisis pour disparaître. Alya décide de qui mourra et de qui pénétrera alors dans son hall gigantesque. Cette idée rappelle celle du Valhalla, qui est, dans la mythologie nordique, le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés, même si les objectifs sont complètement différents pour la divinité de la bande-dessinée. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt inattendus et originaux, et amènent des pistes de réflexion sur des questions philosophiques intemporelles.



Telles les walkyries, Alya a ses messagers qui se divisent en plusieurs catégories. Dans ce récit, nous suivons une chasseresse du nom de Brynn, torturée par la disparition de sa sœur tant aimée, et qu’elle veut retrouver par tous les moyens possibles, avant qu’Alya ne mette la main dessus. Brynn sera aidée par d’étranges créatures qui lui feront confiance et qui n’hésiteront pas à se sacrifier pour elle. La chasseresse a un caractère complexe que l’on découvre au fil des pages. Sa mission morbide, aux ordres de la souveraine de la mort l’a profondément changée, mais pourtant, elle n’a pas oublié son passé et qui elle était avant de devenir une entité crainte par tous. Brynn a du caractère et sait ce qu’elle veut. Imperturbable en combat, elle est féroce, agile et calculatrice. On aime la suivre dans sa quête et on s’attache à son histoire.



L’univers est complexe et les deux tomes n’ont malheureusement pas le temps de nous montrer toutes les richesses qu’il contient. La quête de Brynn est mise en avant et l’histoire se lit trop vite. Le lecteur essaie de grappiller ici et là des informations, bien que cela l’amène finalement à se poser plein de questions. Quelle est cette machine étrange ? Qu’est-ce que la guilde des Ombres ? Que veut vraiment Alya ? Les quelques passages citant les arcanes d’Alya, des livres divins célèbres de l’univers, énoncent des vérités et des préceptes qui ne sont pas toujours simple à comprendre à la première lecture. Ils sont très bien écrits et chaque mot a son importance. Les interrogations s’enchaînent sans que cela soit en fait frustrant. La fin inattendue apporte des réponses à nombre d’entre elles, tout en en laissant d’autres en suspens, gardant une part de mystère et laissant libre cours à l’imagination du lecteur.



Le passé de Brynn et de sa sœur nous sont présentés dans de nombreux flash-backs. Ce processus pourrait sembler pénible, mais il n’en est rien. Ces moments sont bien introduits dans le récit car ils sont des souvenirs que l’on fait involontairement remonter à notre héroïne. La souffrance qu’elle doit supporter à leur ressassement est palpable et apportent un suspense captivant tant on veut savoir ce qui se passera ensuite.



Les dessins sont sublimes, surtout lorsqu’ils présentent des paysages ou des cités magiques. Les traits ne sont pas toujours précis, sans que cela gêne. Les couleurs sont bien choisies et définissent une ambiance bien particulière. On distingue ainsi aisément les instants où Brynn est le personnage central, de ceux où sa sœur l’est, ou des instants flash-backs.



La relation entre Brynn et sa sœur se ressent dans toutes les pages des deux tomes et nous transportent dans un univers profond et envoûtant. Malgré ce que l’on pourrait croire, Alya n’est pas la méchante de l’histoire, car il n’y en a pas vraiment. L’intrigue est bien construite, avec rythme, et on ne s’ennuie pas une seconde.



L’univers de Les arcanes d’Alya aurait mérité une suite et que l’on s’y intéresse davantage.
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

J'aime bien cette collection, mélangeant histoire et mythologie comme souvent dans l'histoire grecque ...

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Durandal, tome 4 : La marche de Bretagne

pas mal
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