Différents en cela des politiciens et des managers, l'herbe et les arbres maîtrisent naturellement le calcul exponentiel. En effet s'ils'appliquait intégralement aux arbres ceux-ci croîtraient de 5% l'n et atteindraient le ciel assez vite. À ce compte, un hêtre haut de 10 mètres en aurait, à cent ans, six cent quarante, à supposer qu'il ne se soit pas effondré avant. Retenir la leçon des arbres ne permet peut être pas la victoire mais pourrait bien suffire à la survie.