Son visage me captivait. Il y avait dans son expression – je ne le découvris bien sûr que beaucoup plus tard, en y réfléchissant – quelque chose de sensuel et d’attirant, comme si elle enlevait doucement une à une de fines couches de peau autour d’un cœur. Aujourd’hui encore, je me rappelle parfaitement la légère lumière perceptible au fond de ses prunelles et sur ses lèvres fines, accompagnant ses moindres changements de physionomie, comme la flamme d’une petite bougie vacillant à l’extrémité d’une salle obscure.
[Chapitre 1]