Hazuki Kaoru

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Dynamite pour m'avoir fait parvenir ce manga.



J'ai été très étonnée par ce manga pour adulte par différents aspects. Souvent dans ce style l'aspect érotique l'emporte sur le reste. Pourtant cette fois c'est très différent : les graphismes m'ont beaucoup plu, très aboutis et servant bien l'aspect sensuel de l'histoire, même les décors ont été détaillés avec soin pour créer l'ambiance historique et on peut même retrouver un peu de l'esprit des shungas dans les dessins du patriarche.

Le scénario est également très fouillé bien que servant de prétexte aux scènes érotiques. Si le point de départ est l'histoire d'amour interdite entre Kazu et le père de son défunt mari, sur la fin du tome une intrigue politique émerge qui peut donner envie de connaître la suite.

Les scènes érotiques sont souvent axées sur l'aspect bondage et soumission féminine, ce qui me fait penser que ce manga devrait être réservé à un public averti car cet aspect ne sera pas apprécié par tous et toutes.

Je regrettais, en refermant le premier tome de la série Tokyo Confidential, que l'intrigue ne soit pas plus construite. le tome 2 corrige ce défaut, ça commence à devenir intéressant.

Nous retrouvons les mêmes personnages : la (soi-disant) naïve Kazu, le vieux Magoroku, la belle Yaé, l'insupportable Tempei (non, je ne l'aime pas, celui-là), l'intrigant Yahei et le surprenant Tetsuzô, auxquels vont s'en ajouter d'autres, certains amusants, d'autres beaucoup moins. Sur un fond de conspiration entre clans, les scènes sensuelles voire franchement crues s'enchaînent. Certaines répliques sont encore d'un ridicule incroyable et l'orthographe serait à revoir car on décèle des fautes par-ci par-là au fil des pages. Les dessins, quant à eux, sont très jolis.

Je suis un peu plus confiante pour la suite en achevant ce tome que je ne l'étais à la fin du premier. Je vais m'empresser de réserver le tome 3 !



Challenge ABC 2023/2024

Merci à Babelio et aux éditions Dynamite pour ce manga, qui m'a été envoyé à l'occasion de la dernière Masse Critique graphique. Je dois dire que, malheureusement, je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture… 



L'aspect graphique de ce premier tome est assez irréprochable. Il y a un grand souci du détail dans cette reconstitution du Japon de la fin de l'époque d'Edo, avec des costumes, des bâtiments et des décors très réalistes. Le trait du mangaka est agréable, les visages sont variés et expressifs. Enfin, les corps des hommes et des femmes sont représentés avec soin, avec un beau travail sur les proportions. 



La beauté de ces planches me laissait ainsi entrevoir une bonne lecture, mais elle a malheureusement été entachée par plusieurs choses. Tout d'abord, j'ai été plusieurs fois choqué des mauvais traitements que reçoivent continuellement les deux personnages féminins principaux, de la part de tous les hommes qui n'hésitent pas à les humilier des manières les plus perverses. De plus, tout est un prétexte pour des scènes sexuelles qui m'ont souvent mis mal à l'aise, avec des dialogues fleuris que j'ai trouvés assez ridicules… C'est dommage, car l'intrigue en elle-même est intéressante, avec des manigances de grandes familles de bushi pour acquérir plus d'influence et de pouvoir, mais elle est reléguée au second plan derrière des scènes grivoises et un humour que j'ai jugé assez douteux. 



Bref, c'est une grosse déception pour moi : je passe sur cette série que je ne vais pas continuer. 

J'en termine avec le quatrième et dernier tome de Tokyo Confidential. Nous retrouvons les personnages des volumes précédents pour la fin de leurs luttes de pouvoir. Sandayû Hara, le père de Chiyo, vient mettre de l'ordre dans tout cela. Tout est bien qui finit bien : Tempei récupère la place qui lui est due dans le clan Asahi, les usurpateurs sont punis, Kazu accouche d'un petit garçon... mais Yaé ne sera jamais la concubine de Yahei Iwataya. Evidemment, l'intrigue est émaillée de scènes érotiques car n'oublions pas que nos personnages sont fort portés sur la choses. Ca s'envoie en l'air, ça s'attache et ça se punit pour le meilleur et pour le pire.

Les dessins sont toujours aussi agréables. Le fond de l'histoire est nettement plus consistant que dans les deux premiers tomes, c'est appréciable.

Deux jeunes gens sont abandonnés sur une ile déserte dans l'espoir que ces conditions de vie "un peu" extrêmes renforcent leur attachement mutuel... sauf que ce n'est pas la bonne ile... et que celle-ci est gardée par un terrible monstre marin ! 😅



Le scénario est rodé et les péripéties s'enchainent pour nos naufragés qui vont devoir faire face à de nombreux problèmes ! Trouver un abri et de la nourriture ne seront pas les seuls problèmes qu'ils devront affronter dans une aventure mêlant sensualité et survivalisme ! 💚



Le scénario est riche et créatif sans trop en faire. 😌



Quant à la qualité du dessin, elle est vraiment remarquable : les décors, les vêtements et les personnages sont d'une grande beauté. Le tout donnant à l'ensemble de l’œuvre douceur et légèreté. 💛



Un petit conte grivois très efficace, servi par le magnifique trait de Kaoru Haduki ! 🧡

Les péripéties continuent dans la vie de nos personnages. Kazu avait intégré un monastère qui s'avère être aux mains d'une membre du clan ennemi. Un autre membre tend un piège à Magoroku. Ca se bat encore, ça baise toujours, bref, un tome 3 dans la lignée des précédents.

On avance dans l'histoire, de nouveaux personnages apparaissent. J'ai bien aimé ce troisième tome, même si la pauvre Kazu semble toujours aussi cruche avec ses "Beau-papaaaa". Les dessins sont jolis et les nœuds de shibari sont choisis pour mettre les corps en valeur.

En route pour le tome 4 !

Magoroku Sugi et sa belle-fille Kazu arrivent à Edo, où le vieil homme entend s'adonner à la peinture. Ils découvrent alors le shibari, ou l'art du ligotage japonais, et rencontrent leurs drôles de voisins.

Honnêtement, je m'attendais à mieux en achetant la série Tokyo confidential. A l'issue de ce premier tome, l'intrigue me semblent insuffisamment développée ; on nous en envoie des bribes ça et là, entre deux parties de jambes en l'air, et c'est tout. La quatrième de couverture indique que Kazu "feint la candeur et la surprise à tout propos" et, moi, elle m'a un peu agacée. Je ne sais pas si c'est l'effet de la traduction ou si l'expression utilisée dans la version originale est équivalente, mais ses "Beau-Papa !" à tous bouts de champ lui donnent vraiment l'air d'une gourdasse.

Quant aux côtés positifs, les dessins m'ont plu. A vrai dire, j'avais été attirée par la couverture qui est très belle. Même au fil des pages, l'esthétique est au rendez-vous. De plus, les images de shibari mettent en scène des nouages plutôt jolis et qui ont l'air réalisables dans "la vraie vie".

En résumé, j'espère que la trame de l'histoire sera plus riche et se déroulera de manière plus fluide dans les tomes suivants. L'érotisme c'est bien mais l'érotisme ancré dans une histoire élaborée c'est mieux.



Challenge ABC 2023/2024

Cette série est réellement la meilleure que j'ai pu lire ces dernières années. 💕



Non seulement, le scénario est complet et l'intrigue bien ficelé, mais les dessins sont absolument magnifiques ! 😍



Chaque personnage est parfaitement identifiable : qu'il soit vêtu ou non, coiffé ou non ! Ils ont une personnalité, un passé et des envies distinctes, une place dans l'intrigue et des mensurations qui leur sont propres !

Tout au long de la série, les décors, les personnages et les ambiances bénéficient d'un soin égal, et forment un ensemble d'une grande beauté. 💜



L'intrigue, quant à elle, est la fusion parfaite entre les enquêtes de Onihei et un vaudeville fantastique où tout le monde prendrait son pied joyeusement.



C'est drôle, intense et palpitant à la fois : un véritable chef-d’œuvre du manga érotique !

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Dynamite pour cet ouvrage reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique Graphique du mois de décembre 2021.

J'ai décidément un peu de mal avec les mangas dont il ne faut pas oublier de commencer à lire "à l'envers" et qui a un découpage parfois un peu particulier. Cependant, même si parfois j'ai eu un peu de mal à suivre tellement certains personnages se ressemblent, entre les différents temps du récit, je dois dire que j'ai assez apprécié ma lecture.

Le graphisme est très bien réalisé, très réaliste, même si parfois il y a quelques touches un peu exagérées comme souvent dans ce type de bande-dessinée. Ce côté un peu enfantin dans les hantai me gène par rapport à l'érotisme assumé et au sujet du bondage mais heureusement il n'est pas trop présent et permet peut-être de rendre moins sordide l'ensemble ? L'histoire en elle-même n'étant pas vraiment rose voire même dramatique par moment et le fait que les dessins soient en noir et blanc accentue ce côté sombre.

En bref, cette bd adultes est à recommander à ceux qui aiment la sensualité graphique et pour un brf moment agréable de lecture.

Indéniablement, ce qui fait le charme de ce manga one-shot, c’est le style de dessins de Hazuki Kaoru. On voit dès la couverture toute la gourmandise qu’il a à l’égard du corps des femmes. De plantureuses beautés dont la générosité charnelle se déploie efficacement dans Pleasure Island.





Le scénario de Takamura Tinatu sert parfaitement une ambiance sensuelle d’île déserte sans dénigrer une intrigue, si elle n’est pas hallucinante est quand même intéressante. La psychologie des personnages évoluent au point qu’on ne s’ennuie pas. Pleasure Island un manga érotique, ne l’oublions pas..



Je suis déçu qu’il n’y ait rien d’autre de disponible en France de ce dessinateur car j’aime vraiment la rondeur de son trait et ses choix de scénario sur lequel il travaille.




Lien : http://livrepoche.fr/pleasur..

"Tokyo Confidential" aura été un manga plutôt sympathique avec son mélange de cadre historique et d'érotisme, appuyé par un dessin ayant son charme et par de régulières notes d'humour.
Lien : https://www.manga-news.com/i..

Une lecture plutôt sympathique dans sa catégorie.
Lien : https://www.manga-news.com/i..

Même si l'on attendait un peu plus de cette suite, Tokyo Confidential reste un manga érotique très honnête. L'histoire mériterait de décoller un peu plus, néanmoins le charme de l'époque et des personnages opère assez bien.
Lien : https://www.manga-news.com/i..

Une excellente surprise servie par un dessin de toute beauté, à la fois dynamique et très gracieux ! Ne soyez pas freiné par l'apparente étiquette plus racoleuse que peut véhiculer la couverture, Tokyo Confidential est vraiment une très bonne série, hautement recommandée !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Pour public averti 🔞

Je ne suis pas amatrice de manga érotique mais comme celui là était classé dans la catégorie seinen, je m'étais dit que ça devait pas être trop olé olé et que ça me plairait peut-être ! Le pitch du résumé semblait avoir un côté historique et je vous avoue que j'avais pas dû lire tout jusqu'à la fin parce que j'ai été le revoir juste avant de faire cette chronique et en fait la 2ème partie du résumé est plutôt claire sur le sujet 😝 Comme quoi je ferais mieux d'être plus attentive quand je fais mon shopping !

L'histoire se passe durant l'ère Tenpô au Japon, Kazu est une jolie jeune femme qui a eu une vie difficile après la mort de sa mère. Son père s'est rapidement remarié avec une femme qui n'a pas hésité à la traiter comme une domestique dès que son fils est devenu chef de famille. Elle a alors subit les pires tourments jusqu'à ce que Magoroku Sugi un vieil homme vienne la sauver pour la marier avec son fils. Malheureusement quelques temps plus tard ce dernier est décédé. Les 2 ont alors continué à vivre ensemble et ont commencé à entretenir une relation. Ils vont emménagé ensemble à Edo où une vie de luxure va s'offrir à eux, non sans quelques problèmes du fait de leur lien (apparemment à l'époque c'était très mal vu de sortir avec la veuve de son fils, je me demande bien pourquoi 😜 du coup ça jaze dans les chaumières du voisinage).

Je vous préviens, ne soyez pas naïfs comme moi, le titre est plus qu'érotique, on a des scènes de sexe à chaque chapitre, il y a du shibari, des agressions... On a bien une histoire mais elle passe quand même en second plan assez souvent ! Moi, je vous avoue que j'ai bien rigolé (l'auteur me dirait que c'était pas l'effet escompté) parce que le vocabulaire employé est vraiment hilarant (j'aurais bien envie de vous mettre des citations mais c'est trop cru), par contre je sais pas si je continuerais la série 😬

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Kaoru Hazuki livre des planches vraiment adaptées: en plus d'un érotisme tantôt élégant tantôt un peu plus brut mais souvent ancré dans quelque chose de typiquement nippon, son trait est fin, ses héroïnes dégagent un charme certain sans avoir besoin d'en faire trop.
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