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3.29/5 (sur 7 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Heather W. Petty est auteure de la série jeunesse "Lock & Mori" dont le premier tome et son premier roman a été publié en 2015.

Elle vit à Reno au Nevada avec son mari et sa fille.

son site : http://www.heatherwpetty.com/

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Bizarrement, tu es devenu le premier et le dernier endroit où je me réfugie.
- Quand ça va mal.
- Bien ou mal...
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- Tu ne cesses de me surprendre, a-t-il commencé.
- C'est ce qui se passe avec les inconnus, en général.
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Je soutenais le regard d’un Sherlock Holmes bien trop sûr de lui, guettant l’instant où remuerait ne serait-ce qu’un cil. Il brandissait son arme très au-dessus de son crâne, le fût pointé vers le sol.

— Prête ?

J’ai acquiescé d’un petit signe du menton tout en émettant un grognement évasif. Moi aussi, j’avais levé mon arme, la différence étant que je la tenais à deux mains (une à chaque extrémité), assez haut pour pouvoir, d’en dessous, fusiller des yeux mon adversaire. La position idéale pour parer le coup qui viendrait du plafond, tactique d’attaque qu’avait adoptée Lock tout l’après-midi. Il transpirait, ses joues étaient rosies par l’effort, mais surtout par le plaisir que lui procurait l’exercice.

— N’oublie pas que tu essaies de me déséquilibrer. Sers-toi de mon élan pour décupler ta puissance.

Il m’a gratifiée de son sourire le plus arrogant avant d’ajouter :

— Enfin, si tu en as l’occasion.
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Aussi, quand il a baissé la tête et poussé un gros soupir dans mon cou, j’ai pris son menton en coupe dans ma paume. Si ce geste ne dissipait pas sa frustration, il se pouvait, pour peu que je me focalise uniquement sur l’instant présent, que j’arrive à oublier sa félonie et la violence paternelle, que je sois en mesure de le garder auprès de moi. Avant que je vole en éclats, que je m’enferme dans mes émotions pour de bon ou que je commette un acte qui serait la garantie d’une rupture définitive de sa part. J’ai posé ma joue contre la sienne, je l’ai serré dans mes bras. Ce n’était que temporaire, bien sûr. Je n’étais pas encore prête à lâcher la rampe.
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Le droit n’a rien d’absolu. Les lois sont élastiques, affectées par le bien ou le mal que font ceux en position de les promulguer et de les appliquer, ce qui a pour résultat d’y soumettre certains citoyens plus que d’autres, et vice versa.
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Depuis cette fameuse soirée, quand il avait rameuté les flics chez moi afin de me tirer des griffes de mon père, j’avais deviné que nous étions sur le chemin de la rupture. Plus précisément, sur deux chemins séparés, encore parallèles, mais différents, chacun tendant le bras vers l’autre pour prolonger le contact. Il n’empêche, la fissure était là et s’élargissait un peu plus chaque jour quand je discernais la candeur qui allumait l’œil de Sherlock et sentais la fureur qui noircissait le mien.

Le moindre de ses regards semblait dire : «Je t’ai sauvée.»

Le moindre des miens objectait : «Tu as seulement retardé l’inéluctable.»
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Son amusement s’est vite dissipé, cependant, quand il a compris ce qui allait suivre : profitant de la violence de son coup pour amplifier la portée de mon mouvement, j’ai fait virevolter ma canne et en ai frappé son poing. Il a lâché son bâton avec une grimace de douleur très satisfaisante. Du pied, j’ai écarté son arme avant de placer le haut de la mienne sous son menton, le poussant en arrière juste assez pour que ce soit inconfortable.
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Dans le bus nous ramenant à Baker Street, Sherlock a eu un comportement étrange. Malgré le calme qu’il affichait, ses paumes s’agitaient, essayant une position après l’autre, comme si elles cherchaient un endroit où se détendre. Sans doute reflétaient-elles le tumulte de ses réflexions. Est-ce à dire que mon immobilité reflétait les miennes ? Incarnions-nous lui, l’embarras et moi, la lassitude ?
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Nous n’avions reparlé ni des événements ni de mon géniteur depuis ce triste jour. C’était une exigence que j’avais exprimée. Lui s’était engagé à ne me poser aucune question et à attendre que je me décide. Si je me décidais, s’entend. Il n’empêche, de temps en temps, j’avais l’impression qu’il sondait mon cerveau, histoire de voir ce qui était susceptible de s’en déverser.
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Je ne l’avais pas vu aussi heureux depuis longtemps. Ce qui aurait dû m’inquiéter. Était-il normal qu’il semble n’aimer rien tant que ces joutes à coups de bâton ? Certes, de sa part, je n’aspirais pas à beaucoup de normalité. Il n’empêche, quand nous avions filé en douce du lycée, séchant le dernier cours, je ne m’étais pas attendue à ce qu’il me traîne dans un gymnase.
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