Enrique Sánchez Pascual

Récit de fiction sur des faits réels : l'engagement des jeunes et des vieillards pour se battre et défendre Berlin.



Endoctrinés, ils n'avaient même plus la possibilité de réfléchir. De plus, il se battait avec fanatisme et aussi pour défendre leurs peaux.



Tuer ou être tué...

Un récit palpitant mais écrit par un auteur abusant tellement de pseudos que l'on se dit que tout n'est que fiction, même si ce genre de récit a dû exister durant la Seconde Guerre Mondiale.



Auteur ô combien prolifique !

Comme je vous le disais, ne prenez pas ces romans pour argent comptant, même si en quatrième de couverture il est noté que l'auteur, Hans Kluber, a vécu à cette époque et que son récit fait encore frémir les rescapés de ces tueries.



Cela pourrait juste sous-entendre qu'il a vécu durant l'époque de la guerre, comme bien d'autre et qu'il a recueilli des témoignages des survivants avant de rédiger son livre.



Les atrocités décrites dans ce roman ont existé, on ne peut le nier. Mais le récit est romancé et nous suivons le récit en compagnie du commandant allemand de la Wehrmacht, Karl Sleiter, obligé de suivre les SS dans leurs tueries.



Il croisera la route d'un yougoslave nommée Janira.



Sleiter reste tout de même humain, face à la barbarie des SS, il les suit parce qu'il n'a pas le choix, les ordres étant les ordres. Il les exécute (les partisans et les ordres, sans mauvais jeu de mot) parce qu'il n'a pas le choix.



La note finale est assez heureuse, sans défaitisme, il sait que son pays se relèvera de ses cendres et l'ancien commandant ne désire qu'une chose : la paix pour les hommes et pour son enfant à naître.



On avait fait de lui un assassin, contre son gré, mais il ferait en sorte que les hommes de bonne volonté triomphent un jour de la barbarie.



Ce n'est pas un livre que je conseille de lire avant d'aller au lit...